Loïs Boisson remporte un des matchs les plus bizarres de l’histoire : « C’est n’importe quoi ! »

Loïs Boisson
beIN Sports (DR)

Par Rédaction | Sport

Il y a des matchs de tennis qui marquent par leur intensité, d’autres par leur scénario totalement improbable. Celui de Loïs Boisson, cette semaine à Hambourg, entre directement dans cette deuxième catégorie, et pas qu’un peu… La jeune Française a vécu un 8e de finale totalement déconcertant face à l’Allemande Tamara Korpatsch, dans une ambiance surréaliste. Une bataille qui a déclenché une vague de réactions sur les réseaux !

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Le tournoi WTA 250 de Hambourg, généralement discret en cette période de l’année, a soudainement attiré les regards ce mardi après-midi. Pas parce que les caméras y étaient braquées — le match en question n’était d’ailleurs pas diffusé — mais parce que les témoignages, tweets et résumés de bord de court ont commencé à affluer. Loïs Boisson y affrontait Tamara Korpatsch, joueuse allemande mieux classée et évoluant à domicile. Mais ce qui devait être un duel équilibré a basculé dans un scénario à peine croyable.

Loïs Boisson et Tamara Korpatsch : un match hors-norme

Le score brut, 6-4, 6-7, 6-4 en faveur de Boisson, ne dit rien de la folie de ce match. Durant près de trois heures, les deux joueuses se sont livrées un combat éprouvant. Mais à la fin du deuxième set, tout a changé : Tamara Korpatsch s’est blessée et a voulu éviter l’abandon. Visiblement à bout physiquement, elle a terminé la rencontre en se déplaçant difficilement, servant à la cuillère, envoyant des balles sans rythme, en cloche, dans l’espoir de perturber son adversaire. Une scène surréaliste. Boisson, de son côté, est restée concentrée malgré l’étrangeté de la situation et a fini par s’imposer.

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C’est justement cette réaction — ou cette absence de réaction, selon certains — qui a agité les réseaux sociaux. Une partie du public a trouvé que la Française aurait dû clore plus rapidement une rencontre face à une adversaire diminuée. Mais d’autres voix, plus mesurées, ont rapidement pris sa défense. Parmi elles, celle d’un certain Vukhovar sur X, très clair dans son soutien à la Tricolore :

« Sérieusement c’est quoi tous ces commentaires haineux autour de Loïs Boisson. C’est n’importe quoi ! »

Difficile de ne pas lui donner raison. Car ce que Boisson a affronté, c’est moins une adversaire que le flou total d’un match sans rythme, sans logique, où chaque point devenait un piège mental. N’importe quel joueur ou joueuse vous le dira : affronter un style de jeu totalement déstructuré, face à une adversaire blessée mais déterminée à finir, peut être plus perturbant qu’un match “normal”. La jeune Française a su garder son calme, ne pas tomber dans le piège de la nervosité, et surtout respecter son adversaire en continuant à jouer à fond.

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Ce genre de rencontre peut laisser des traces dans une carrière. Pas forcément sur le plan physique, mais mentalement. Ce n’est pas tous les jours qu’on est confronté à une adversaire qui finit debout par miracle, qui fait de la résistance avec des coups improbables, et dans un silence médiatique quasi total (aucune image, aucun ralenti, pas de télévision). Pourtant, Boisson est restée debout elle aussi, concentrée sur l’essentiel : gagner ce match, dont elle se souviendra…

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