Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Fraîchement libérés du contrat encombrant de Bradley Beal, les Suns s’activent en coulisses. Et selon plusieurs sources, une nouvelle cible se dessine : Jonathan Kuminga. Mais faut-il trouver un accord avec les Warriors.
Le marché de Phoenix semblait paralysé depuis plusieurs semaines, mais le récent accord de buyout conclu avec Bradley Beal a tout changé. En étalant le salaire du triple All-Star via la clause de « waive-and-stretch », la franchise a gagné une certaine marge de manœuvre. Et avec cette bouffée d’oxygène financière, une nouvelle piste a émergé : celle menant à l’athlétique ailier des Warriors.
Le front office de Phoenix aurait pris contact avec le clan Kuminga, ainsi qu’avec les dirigeants de Golden State. L’intérêt est réel, même si les contours d’un potentiel sign-and-trade restent très complexes. La situation contractuelle de Kuminga et les limitations salariales des Suns rendent toute manœuvre difficile, mais pas impossible.
Kuminga visé, malgré les obstacles
« Selon des sources, Phoenix est la dernière équipe en date à exprimer un intérêt exploratoire pour un sign-and-trade autour de Kuminga… même si un tel deal serait très compliqué à concrétiser. Fraîchement sorti d’un buyout avec Bradley Beal, les Suns ont contacté à la fois les représentants de Kuminga et les Warriors pour faire part de leur intérêt pour ce swingman bondissant », a rapporté Marc Stein.
Ce regain d’activité du côté de Phoenix montre que le front office ne veut pas baisser les bras malgré une intersaison jusqu’ici morose. Jonathan Kuminga, en pleine progression et avec un profil explosif, pourrait apporter ce vent de fraîcheur tant attendu dans l’Arizona.
Reste que les Warriors ne semblent pas pressés de lâcher leur jeune talent. Steve Kerr et son staff croient toujours au potentiel de Kuminga, notamment après une saison 2024-25 où il a enfin gagné en responsabilités et en régularité.
Si un accord venait à voir le jour, il devrait impliquer plusieurs pièces – voire une troisième équipe – pour équilibrer les finances. Mais à l’heure actuelle, il ne s’agit encore que d’un intérêt initial. Rien n’est imminent, mais le dossier est bel et bien ouvert.