NBA – Parti des Bucks, la phrase brutale de Damian Lillard : « Je n’ai jamais voulu ça »

NBA Giannis Antetokounmpo et Damian Lillard
NBA (DR) / ESPN (DR)

Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport

Portland retrouve l’un de ses fils prodigues. Plusieurs années après son départ, Damian Lillard revient là où tout a commencé. Et au-delà du simple transfert, c’est une histoire de fidélité, de blessure et de renaissance qui se dessine.

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À 35 ans, Damian Lillard a signé un contrat de trois ans pour 42 millions de dollars avec les Trail Blazers. Une décision chargée d’émotion, tant pour le joueur que pour une ville qui n’a jamais cessé de l’aimer. Lillard l’a dit clairement : il n’avait jamais voulu partir. Et son retour s’est accompagné d’un moment fort, immortalisé dès son entrée dans le vestiaire.

« C’est ici que j’ai construit ma vie, ma maison, tout. Revenir dans ce vestiaire, passer cette porte et retrouver mon casier… Ce genre de chose n’arrive pas en NBA. » Ce retour, il le vit comme une parenthèse réparée, une anomalie corrigée. Et même lui peine à y croire : « C’est presque trop beau pour être vrai. Je n’ai jamais voulu partir. »

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Une page qui n’aurait jamais dû se tourner

Lillard sort pourtant d’une saison très compliquée avec les Bucks. Après une thrombose veineuse profonde au mollet droit et une rupture du tendon d’Achille en playoffs, il a été libéré par Milwaukee début juillet. Une décision logique d’un point de vue sportif, mais difficile à avaler pour un joueur toujours performant.



Malgré ces pépins physiques, il avait encore brillé : 24,9 points et 7,1 passes de moyenne sur 58 matchs, 37,6 % à trois points, une sélection au All-Star Game en janvier et la victoire en NBA Cup en décembre. Mais son corps l’a trahi au pire moment, contre Indiana au premier tour des playoffs.

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Désormais de retour dans une franchise en reconstruction, Lillard n’arrive plus avec le même statut. Il n’est plus au sommet de sa forme, mais il conserve une aura unique. Avec 900 matchs NBA en carrière, tous comme titulaire, et une moyenne de 25,1 points, son expérience peut servir de socle à un groupe jeune en quête de repères.

Portland l’avait choisi en 6e position de la Draft 2012. En onze saisons, il est devenu une icône locale, six fois All-NBA, et une figure majeure de la ligue. Son attachement à la ville et à l’organisation a toujours marqué les esprits, même lors de son départ vers Milwaukee. Son retour n’est donc pas une simple signature. C’est un symbole. Celui d’un lien indéfectible entre un joueur et une ville, que même le temps et les blessures n’ont pas pu briser.

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