NBA – Guerschon Yabusele se confie sur le gros changement depuis son retour : « Ici, c’est beaucoup plus…

Le joueur NBA français des Philadelphia 76ers, Guerschon Yabusele
NBA (DR)

Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport

De retour en NBA après plusieurs années en Europe, Guerschon Yabusele est en train d’écrire l’une des belles histoires de la saison. Le Français a d’abord brillé lors des Jeux Olympiques, avant de convaincre Philadelphie de lui offrir une chance. Résultat : une signature avec les Knicks cet été, et un rôle croissant dans une ligue qu’il connaît désormais bien mieux.

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Sélectionné en 16e position de la Draft 2016 par Boston, Guerschon Yabusele n’avait pas su s’imposer lors de son premier passage en NBA. Après deux saisons en demi-teinte, il avait quitté les États-Unis pour rebondir à l’étranger. C’est au Real Madrid, en EuroLeague, qu’il a redonné un sens à sa carrière, en devenant un élément clé de l’effectif. Puis il a signé un retour réussi avec les Sixers la saison passée, et il a pu noter quelques différences avec l’Europe.

« La NBA est beaucoup plus rapide. C’est parfois une seule possession et ça enchaîne. En Europe, on prend le ballon, on pose le jeu, on défend, puis on repart en attaque. C’est un autre style de basket », a expliqué Yabusele dans l’émission The Roommates Show avec Jalen Brunson et Josh Hart. Un regard lucide, nourri d’années d’expérience sur les deux continents.

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Deux ligues, deux philosophies de jeu bien distinctes

En peu de mots, Yabusele illustre parfaitement la dualité entre instinct et système. En NBA, la spontanéité, le rythme et l’athlétisme priment, tandis que l’EuroLeague repose encore sur une structure collective et un tempo plus contrôlé. Ces différences forgent des profils distincts, chacun avec ses avantages. Les Européens arrivent souvent plus complets techniquement, les Américains plus explosifs.



À 29 ans, Yabusele arrive avec un certain statut à New York. Avec un contrat de 11,7 millions de dollars sur deux saisons, il incarne aujourd’hui la résilience et la maturation. Son parcours atypique lui permet d’avoir une voix crédible lorsqu’il s’exprime sur le basket international. Et il ne cache pas son admiration pour la ligue nord-américaine.

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Il le dit clairement : « Je pense que la NBA, c’est le top, c’est certain. Il n’y a pas de débat là-dessus ». Mais il souligne aussi les progrès constants de l’EuroLeague, une compétition qu’il respecte profondément. Sa vision équilibrée démontre qu’il ne s’agit pas de comparer pour rabaisser, mais pour comprendre deux cultures du jeu.

Le fait qu’il soit à l’aise dans les deux environnements montre sa polyvalence et son intelligence basket. Ce n’est pas un hasard s’il a su séduire deux des plus grands noms de l’Est en si peu de temps. Et son retour en NBA, plus mûr, plus complet, est une preuve que les secondes chances existent pour ceux qui les méritent.

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