Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Nikola Jokic est l’un des joueurs les plus insaisissables de la NBA actuelle. MVP à trois reprises, champion avec les Nuggets, il semble pourtant toujours distant lorsqu’il s’agit de célébrer ses exploits. Mais ce week-end, c’est une toute autre facette du Serbe que les fans ont pu découvrir, loin des parquets et des flashs de la NBA.
Lors d’une course hippique en Serbie, Nikola Jokic a littéralement fondu en larmes après la victoire de son cheval, monté par un jockey local. Visiblement bouleversé, il a immédiatement couru vers l’animal pour le féliciter, l’enlaçant avec tendresse. Une scène rare et profondément humaine, à l’opposé de ses réactions habituelles sur les terrains de basket.
Une passion qui dépasse le cadre du parquet
Ce double contraste n’est pas nouveau. Jokic l’a toujours dit : le basket est un métier, pas une obsession. Ce qui le fait vibrer, ce sont ses racines, ses chevaux, sa famille. Ce week-end n’a fait que confirmer ce que beaucoup pressentaient depuis longtemps. L’homme est plus ému par la victoire d’un trotteur que par le trophée Larry O’Brien.
Cette authenticité, loin d’irriter les fans, semble au contraire renforcer son image. Jokic ne joue pas un rôle. Il n’a jamais prétendu être ce qu’il n’est pas. Quand il est heureux, ça se voit. Quand il s’en fiche, aussi. Et ce week-end, il n’a clairement pas fait semblant d’être bouleversé. Un fan s’en amuse sur Twitter en expliquant que « Jokic est un excellent modèle. Il travaille dur, ce qui lui donne la liberté de vivre sa passion. »
En fin de compte, Jokic rappelle que les émotions sont personnelles. Pour lui, une course dans sa Serbie natale, un cheval qu’il élève, une victoire imprévisible… cela vaut bien plus qu’un titre NBA. Et c’est peut-être ce qui le rend aussi unique, sur et en dehors du terrain.