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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Il ne cesse de repousser les limites depuis plusieurs saisons, mais Léon Marchand continue malgré tout de surprendre. Ce jeudi 31 juillet, à Singapour, le phénomène tricolore a encore frappé fort en décrochant une nouvelle médaille d’or. Pourtant, ce n’est pas uniquement sa performance qui a marqué les esprits.
Déjà sacré à plusieurs reprises sur la scène mondiale, Léon Marchand a cette fois survolé la finale du 200 m 4 nages aux Championnats du monde. En patron, il a dominé la course et consolidé un peu plus son statut de référence mondiale dans sa discipline. Mais une fois hors de l’eau, c’est une toute autre légende qui a volé la vedette, le temps d’un instant : Tony Parker, présent à Singapour, est monté sur le podium pour lui remettre sa médaille.
Un symbole fort entre générations de légendes françaises
Cette image inattendue a suscité de vives réactions. Car voir l’ancien meneur des Spurs, quadruple champion NBA, s’improviser maître de cérémonie à plus de 10 000 kilomètres de la France, a surpris jusque dans le camp tricolore. « C’est classe, a réagi Léon Marchand au micro de France 3. C’est trop classe ! Je l’ai vu dans la chambre, je me suis dit : mais qu’est-ce qu’il fout là ? C’est trop bien de le voir ici ! Trop content qu’il puisse venir, ça fait trop plaisir. Vous avez vu les acclamations du public au moment où Tony Parker a été annoncé, c’est une légende. Qu’il me remette la médaille, c’est très spécial pour moi. »
La scène avait tout d’un passage de témoin symbolique. L’icône du basket français, invité d’honneur de la compétition, a ainsi honoré l’une des étoiles montantes du sport tricolore. Ce geste a été salué comme une reconnaissance officielle de l’impact que Marchand commence à avoir au-delà de sa discipline.
Pour Marchand, cependant, pas question de se reposer sur ses lauriers. D’autres échéances l’attendent dès ce vendredi, avec notamment le relais 4 x 200 m nage libre si la France parvient à se qualifier pour la finale. Une occasion de plus de briller, mais aussi de porter encore plus haut les couleurs de la natation française.
Ce sacre à Singapour vient confirmer une trajectoire exceptionnelle amorcée depuis plusieurs saisons. À seulement 23 ans, le nageur toulousain continue de gravir les échelons à une vitesse fulgurante, enchaînant les titres et les records mondiaux.
