Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
La reconstruction des Warriors prend forme en coulisses, mais rien ne peut encore être officialisé. Si plusieurs recrues sont pressenties, tout semble suspendu à une pièce maîtresse inattendue : Jonathan Kuminga. Le jeune ailier, pourtant encore sous contrat, pourrait conditionner l’ensemble de la stratégie estivale de Golden State.
D’après les informations révélées ces dernières heures, la franchise aurait déjà obtenu des accords verbaux avec trois joueurs : Al Horford, De’Anthony Melton et Gary Payton II, de retour après un court passage ailleurs. Mais ces signatures ne peuvent être finalisées pour une raison bien précise, liée aux règles financières strictes de la NBA.
« Les Warriors ont très probablement des accords verbaux avec Al Horford, De’Anthony Melton et Gary Payton II. Mais ces arrivées ne seront pas officialisées tant que la situation de Jonathan Kuminga n’est pas résolue, car la flexibilité salariale de l’équipe dépend des déclencheurs de hard cap liés aux différents seuils », peut-on lire dans le dernier rapport de The Athletic.
Un été actif, mais sous pression salariale
Golden State veut se renforcer rapidement pour offrir à Stephen Curry une dernière fenêtre compétitive. Mais les restrictions imposées par la nouvelle convention collective (et notamment les fameuses « aprons ») limitent considérablement leurs marges de manœuvre. Pour pouvoir signer plusieurs vétérans, la franchise doit d’abord libérer un contrat conséquent. Celui de Kuminga est visiblement ciblé.
Le staff des Warriors semble prêt à tourner la page Kuminga, pourtant perçu comme un élément d’avenir. Son profil, son âge et son salaire raisonnable en font un atout intéressant sur le marché. Mais tant qu’un deal ne se concrétise pas, l’organisation est contrainte d’attendre. Ce gel administratif pourrait retarder l’arrivée officielle de plusieurs pièces essentielles à la rotation.
En coulisses, les discussions s’intensifient. Plusieurs franchises auraient manifesté leur intérêt pour le jeune ailier, comme Sacramento, ce qui devrait faciliter une sortie rapide. Mais le timing reste serré : pour bénéficier des services d’Horford ou de Melton, Golden State doit agir vite sous peine de perdre potentiellement ses cibles.
Ce type de blocage témoigne de la complexité actuelle du marché NBA. Même avec la volonté d’investir, une équipe peut se retrouver paralysée par un simple détail contractuel. Les Warriors, rodés aux batailles financières, sauront-ils encore une fois jouer la montre sans tout compromettre ? La pression est donc maximale sur les épaules du front office. D’ici à la reprise, chaque décision pourrait influer directement sur la compétitivité d’un effectif en quête d’un dernier souffle au plus haut niveau.