Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Dans un récent top 5 des meilleurs défenseurs NBA dévoilé par Kendrick Perkins, Victor Wembanyama n’a été placé qu’en quatrième position. Une décision qui a immédiatement suscité la colère de nombreux fans, stupéfaits de ce manque de reconnaissance pour le Français.
L’ancien joueur et analyste d’ESPN, Kendrick Perkins, a listé ses cinq meilleurs défenseurs actuels : Alex Caruso, Evan Mobley, Amen Thompson, Victor Wembanyama et Luguentz Dort. Si la présence de Wemby dans ce groupe n’a pas choqué, son placement derrière des noms moins dominants statistiquement a clairement interrogé.
Sur les réseaux sociaux, les réactions n’ont pas tardé. Beaucoup n’ont pas compris pourquoi Wembanyama, qui aurait pu devenir DPOY sans sa thrombose, n’était pas tout simplement premier. « Il a vraiment dit Wemby en 4ème », « Le meilleur défenseur en quatrième position » ont lâché plusieurs internautes, sidérés par cette hiérarchie.
Une crédibilité en question pour Kendrick Perkins
Le classement de Kendrick Perkins pose surtout la question de la cohérence. Caruso, certes excellent défenseur sur les lignes extérieures, ou Amen Thompson, encore en apprentissage, n’ont pas (encore) affiché l’impact que Wemby a eu dès son arrivée, surtout pour le second. Avec 3,6 contres par match et une présence dissuasive permanente, le Français a transformé la défense des Spurs à lui seul.
Perkins n’en est pas à sa première polémique. Régulièrement critiqué pour ses analyses parfois provocantes, il semble ici avoir voulu miser sur des choix originaux. Mais pour les fans, la ligne rouge a été franchie en plaçant un défenseur générationnel derrière des profils moins accomplis ou expérimentés.
Ce sentiment de sous-estimation commence à devenir familier pour Wembanyama. Malgré ses performances historiques, certains observateurs continuent de minimiser son influence. Cette dernière sortie de Perkins s’ajoute à une longue liste de doutes injustifiés depuis son arrivée en NBA.
Pour autant, pas sûr que le principal concerné s’en émeuve. Fidèle à lui-même, Wemby devrait répondre sur le terrain, dès la rentrée. Et avec encore plus de motivation. Car si être le meilleur ne suffit pas à convaincre tout le monde, il reste au moins un moyen infaillible : dominer, encore et toujours.