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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Arrivé à Houston lors d’un échange retentissant avec Phoenix cet été, Kevin Durant a déjà fait naître de grands espoirs chez les Rockets. L’ailier de 36 ans, futur Hall of Famer, vient renforcer une formation ambitieuse dans la Conférence Ouest. Si son talent ne fait aucun doute, une question majeure reste en suspens. Elle pourrait bien influencer l’avenir de la franchise pour les saisons à venir.
Le profil d’attaquant élite en demi-terrain de Kevin Durant répond à un manque identifié depuis plusieurs saisons par Houston. Ils espèrent qu’avec lui, la franchise aura une nouvelle chance de titre. Mais au-delà du plan sportif, les discussions portent désormais sur une prolongation de contrat à court terme, soumise à des contraintes bien précises de la NBA.
Actuellement, Durant entame la dernière année de son contrat, fixée à 54,7 millions de dollars. Les Rockets ont la possibilité de lui offrir une extension maximale de deux saisons pour 122,1 millions, en raison de la règle dite « over 38 ». Toutefois, des sources proches de la ligue affirment que l’ailier pourrait accepter un montant inférieur, à condition que le projet sportif reste cohérent.
Un deal qui pourrait se jouer sur la flexibilité
Selon plusieurs insiders, les Rockets ne semblent pas prêts à aller jusqu’au maximum financier pour cette prolongation. « Par tout ce que j’ai vu et entendu, ils ne misent pas tout sur une extension maximale pour Kevin Durant », a confié un journaliste d’ESPN. Cette prudence ne reflète pas un manque d’intérêt, mais plutôt une volonté de préserver une marge de manœuvre pour compléter l’effectif dans les prochaines saisons.
Le principal scénario évoqué en interne tournerait autour d’un contrat de deux ans proche des 100 millions de dollars, soit environ 10 millions par saison de moins que le plafond autorisé. Cette option permettrait à Houston de conserver de la flexibilité financière tout en garantissant à Durant un salaire à la hauteur de son statut. L’intéressé, lui, aurait conscience que ce compromis pourrait servir ses ambitions sportives et son héritage dans la ligue.
Pour l’instant, aucune urgence ne semble pousser les deux camps à finaliser un accord avant le début du camp d’entraînement. Les Rockets pourraient même préférer observer comment Durant s’intègre en match officiel avant de sceller une décision à long terme. Ce timing laisserait aussi à l’ailier le temps de mesurer toutes ses options.
La clé pourrait résider dans la relation de confiance construite depuis son arrivée cet été. Si Durant se sent pleinement impliqué dans le projet et que les résultats suivent, un accord pourrait vite être trouvé. Dans le cas contraire, les Rockets pourraient très bien envisager de repousser toute décision à l’été prochain, quitte à prendre un risque.
