NBA – Clash avec LeBron James ? Kyrie Irving honnête sur sa relation avec le King : « Quand tu joues avec…

Kyrie Irving aux Lakers, pourquoi ça coince !
NBA (DR)

Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport

Pendant des années, les rumeurs autour de la séparation entre Kyrie Irving et LeBron James ont alimenté les débats. Les deux hommes avaient pourtant offert à Cleveland le titre NBA le plus mémorable de son histoire, mais leur collaboration a pris fin plus vite que prévu. Aujourd’hui, le meneur revient sur cet épisode, afin de clarifier sa version.

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En juillet 2017, Kyrie Irving demande son transfert des Cavaliers, un an seulement après avoir décroché le premier trophée Larry O’Brien de la franchise. Cette annonce choque la NBA entière, d’autant qu’il avait joué un rôle crucial dans ce sacre, inscrivant le tir à trois points décisif du Game 7 face aux Warriors. Les rumeurs évoquent alors des tensions avec LeBron James, mais le joueur assure que la vérité est plus nuancée.

Sur un stream Twitch, Irving a voulu mettre les choses au clair. « Quand tu joues avec quelqu’un comme [James], ou avec qui on aime le comparer, c’est un autre monde. Tu es automatiquement attendu tout en haut de la ligue, avec beaucoup d’attention médiatique et de politiques internes. Ce n’est pas que je n’aimais pas jouer avec [James], c’était simplement mon moment de passer à autre chose ». Une déclaration qui nuance nettement l’image d’un conflit personnel.

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Un contexte particulier dès l’arrivée de LeBron

Lorsque LeBron revient à Cleveland en 2014 après quatre saisons à Miami, Irving est déjà bien installé. Drafté en 2011 en première position, il est la figure centrale d’une équipe en reconstruction, avec déjà deux sélections au All-Star Game. L’arrivée de James et de Kevin Love transforme cette dynamique : Irving passe de leader incontesté à deuxième voire troisième option offensive.



Cette redistribution des rôles n’efface pas l’alchimie sur le terrain, mais elle modifie profondément le quotidien du meneur. Chaque défaite devient un événement médiatique, chaque geste est scruté, et la pression permanente finit par peser sur un joueur qui n’a alors que 25 ans. Irving insiste : ce n’était pas un rejet de LeBron, mais le besoin de retrouver une place de leader.

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Depuis ce départ, les deux anciens coéquipiers ont suivi des trajectoires bien différentes, tout en restant liés par ce titre historique. James a poursuivi sa quête de trophées avec les Lakers, tandis qu’Irving a tenté d’écrire sa propre histoire à Boston, Brooklyn, puis Dallas. Les tensions supposées n’ont jamais empêché le respect mutuel, et les deux hommes n’écartent pas l’idée d’une collaboration future si l’occasion se présente.

En définitive, cette clarification permet de mieux comprendre l’état d’esprit d’Irving à l’époque. Loin des rivalités personnelles souvent mises en avant, son choix relevait davantage d’une quête d’indépendance sportive. Un départ qui, même avec du recul, reste l’un des tournants les plus marquants de la dernière décennie NBA.