puis dans la liste qui s’affiche, cliquez sur AdBlock
Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
La sélection grecque n’a pas atteint son rêve ultime, mais elle a quitté le tournoi européen avec la tête haute. Après une lourde désillusion en demi-finale, l’équipe s’est battue avec fierté pour décrocher une médaille de bronze qui restera gravée dans les mémoires. Le dernier match contre la Finlande a prouvé que, malgré la fatigue et la pression, les Grecs avaient encore de la fierté à défendre.
Face aux Finlandais, Giannis Antetokounmpo et ses coéquipiers ont pris un départ canon, menant 48-34 à la pause. Pourtant, la seconde période a tourné à la frayeur, avec un quatrième quart dominé 33-22 par leurs adversaires. Finalement, la Grèce s’est imposée sur le fil 92-89, validant sa place sur le podium dans un tournoi d’un niveau exceptionnel.
Une nouvelle fois, le double MVP NBA a porté la sélection sur ses épaules. Avec 30 points, 17 rebonds et 6 passes, Antetokounmpo a confirmé son statut de leader incontournable. Tyler Dorsey a apporté un soutien précieux avec 20 unités, tandis que la défense grecque a réussi à limiter Lauri Markkanen à 19 points seulement. « Ce n’est pas mieux que mon titre avec les Bucks, mais quand on peut rendre heureux 12 millions de Grecs et inspirer la prochaine génération… c’est la plus grande chose que j’ai jamais accomplie », a confié Antetokounmpo, ému par l’ampleur de ce parcours.
Un podium historique et porteur d’espoir
Sur l’ensemble de la compétition, la star des Bucks a terminé deuxième meilleur scoreur du tournoi avec 27,3 points de moyenne, juste derrière Luka Doncic, et également deuxième au rebond avec 10,6 prises, à égalité avec d’autres intérieurs de haut niveau. Ces chiffres confirment qu’Antetokounmpo reste une référence mondiale, capable de dominer dans toutes les sphères du jeu.
Malgré l’amertume de ne pas avoir disputé la finale, cette médaille de bronze marque un tournant pour le basket grec. Elle démontre que la génération actuelle, emmenée par Giannis, peut rivaliser avec les meilleures nations européennes et redonner un souffle de fierté à un pays passionné de sport. L’ambition de viser encore plus haut lors des prochaines compétitions est désormais bien réelle.
Pour Antetokounmpo, cette réussite collective s’ajoute à un palmarès déjà riche, mais elle prend une signification unique sur le plan émotionnel. Le fait de représenter son pays et d’offrir un moment de joie à des millions de supporters dépasse la dimension purement sportive. C’est un accomplissement qui, comme il l’a lui-même rappelé, dépasse parfois même le prestige des titres NBA.
Avec EuroBasket désormais derrière lui, Giannis va devoir se recentrer sur la saison à venir avec Milwaukee. Les Bucks sortent d’un exercice décevant, conclus par une élimination au premier tour malgré une cinquième place à l’Est. Les départs de Damian Lillard et Brook Lopez fragilisent l’équilibre, mais l’arrivée de Myles Turner devrait offrir de nouvelles solutions, notamment en défense et dans le spacing, pour permettre à Antetokounmpo de continuer à dominer.
