Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Adolescent millionnaire, Shaquille O’Neal a très vite découvert les excès liés à son nouveau statut. Propulsé dans un monde de luxe après sa signature d’un contrat rookie de 17,4 millions de dollars, l’ancien pivot des Lakers n’a pas tardé à céder à certaines folies. Parmi elles, une passion dévorante pour les voitures de sport, qui s’est transformée en source de regrets.
Le « Big Cactus », du haut de ses 2m16 pour plus de 150 kilos, n’a pourtant jamais été taillé pour les Ferrari ou les Corvette étroites. Mais sa volonté d’associer puissance et élégance l’a conduit à des projets hors normes : faire modifier des bolides pour pouvoir s’y installer confortablement. Une lubie coûteuse qui a marqué sa jeunesse.
Invité sur la chaîne YouTube Tommy Talks, O’Neal a reconnu avoir dépensé des sommes astronomiques pour adapter des véhicules trop petits à sa morphologie. « Allons vers les pires erreurs. J’ai acheté une Ferrari à 200 000 dollars. J’ai dépensé 200 000 dollars pour l’agrandir, puis encore 100 000 pour la sono. Donc j’ai mis environ 700 000 dollars dans une voiture que je conduis rarement », a-t-il raconté avec humour.
Une Ferrari découpée… pour rien
L’anecdote ne s’arrête pas là. Shaq a expliqué qu’il avait même utilisé une Ferrari accidentée pour compléter les modifications. « J’ai acheté une vraie Ferrari. Puis une Ferrari endommagée. On a coupé la première en deux, utilisé des morceaux de la seconde pour l’allonger. Et je ne rentrais toujours pas », a-t-il confié sur Instagram. De quoi résumer à merveille l’absurdité de cette dépense.
Malgré cette expérience peu fructueuse, O’Neal n’a pas totalement abandonné l’idée de transformer des voitures de sport. Récemment encore, il a fait étirer sa Corvette Z06 grâce à Effortless Motors, qui a ajouté 20 centimètres pour lui permettre de s’installer plus confortablement. Une nouvelle preuve que sa passion pour l’automobile demeure intacte, même après toutes ses mésaventures passées.
Au-delà des voitures, l’ancien pivot a reconnu avoir commis de nombreuses erreurs de jeunesse. « Quand j’étais jeune, j’investissais dans des choses uniquement pour l’argent, et j’ai souvent échoué », a-t-il admis. Une réflexion qui traduit la maturité acquise au fil des années et le recul qu’il porte désormais sur son parcours.
Difficile cependant de parler d’échecs pour un homme qui affiche aujourd’hui une fortune estimée à 500 millions de dollars. Ses investissements, parfois hasardeux, se sont accompagnés de nombreux succès qui lui permettent de transformer ses faux pas en anecdotes amusantes. O’Neal les raconte d’ailleurs volontiers, renforçant encore son image de personnalité attachante et décalée.