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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Les New York Knicks se préparent à entamer une nouvelle saison avec de grandes ambitions. Après avoir signé leur meilleur parcours depuis près d’un quart de siècle, l’organisation de Manhattan veut franchir un nouveau cap. Pourtant, certaines voix s’élèvent déjà pour pointer des faiblesses dans la construction de l’effectif.
En atteignant la finale de conférence pour la première fois depuis 2000, les Knicks ont rappelé qu’ils comptaient à nouveau parmi les forces de l’Est. Cet été, la direction a décidé de muscler son banc avec plusieurs ajouts ciblés, tout en consolidant son cinq majeur. Un mélange d’expérience et de jeunesse qui suscite beaucoup d’optimisme à New York.
Pourtant, certains observateurs restent prudents. L’analyste d’ESPN Kevin Pelton estime que la profondeur d’effectif n’est pas encore à la hauteur des ambitions de la franchise. Selon lui, les signatures estivales ne suffiraient pas à compenser certaines limites sur le banc. « En anticipant une rotation plus large avec le nouvel entraîneur Mike Brown, les Knicks ont ajouté Jordan Clarkson à l’arrière et Guerschon Yabusele à l’intérieur, mais ils ne comptent toujours que neuf contributeurs fiables », a-t-il déclaré, évoquant également les renforts de Landry Shamet et l’arrivée possible de Malcolm Brogdon.
Une profondeur d’effectif plus solide qu’il n’y paraît
Sur le papier pourtant, la profondeur new-yorkaise semble impressionnante. Le cinq de départ, mené par Jalen Brunson et entouré de Josh Hart, Mikal Bridges, OG Anunoby et Karl-Anthony Towns, fait partie des plus compétitifs de la ligue. Derrière eux, une deuxième unité composée de Clarkson, Deuce McBride, Shamet, Yabusele et Mitchell Robinson constitue un ensemble capable de rivaliser avec de nombreux bancs NBA.
Et cela sans même inclure Malcolm Brogdon, dont la polyvalence et l’expérience pourraient s’avérer précieuses au fil de la saison. La franchise peut aussi compter sur de jeunes talents prometteurs comme Tyler Kolek, Pacome Dadiet ou encore Ariel Hukporti, qui représentent un vivier intéressant pour renforcer la rotation en cas de besoin.
Cette profondeur pourrait être l’une des clés pour permettre à Mike Brown d’alterner les options et de gérer les temps de jeu de ses stars. Les Knicks ont appris de leurs campagnes précédentes qu’un effectif solide ne se limite pas à un cinq majeur dominant, mais repose aussi sur la capacité de ses remplaçants à maintenir l’intensité.
Ainsi, si certains analystes jugent la profondeur new-yorkaise insuffisante, la réalité est qu’elle s’annonce comme l’une des plus fournies de l’Est. La saison à venir dira si ce réservoir de talents permettra aux Knicks de franchir l’ultime marche vers une finale NBA, un objectif que la ville attend depuis plus de cinquante ans.
