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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Karl-Anthony Towns n’a pas mis longtemps à trouver sa place dans la Grosse Pomme. Propulsé comme pilier d’une équipe new-yorkaise qui rêve à nouveau du titre, le pivot a rapidement répondu aux attentes offensives. Mais au-delà des chiffres flatteurs, certains observateurs ne lui ont pas épargné de sévères critiques.
Arrivé en provenance des Minnesota Timberwolves dans un échange majeur, Towns a immédiatement apporté une production offensive de haut niveau. Avec 24,4 points et 12,8 rebonds de moyenne, il a été nommé All-Star et All-NBA dès sa première saison sous le maillot des Knicks. Il a également joué un rôle décisif dans la belle épopée jusqu’aux finales de conférence, une première pour New York depuis l’an 2000.
Cependant, les doutes persistent sur son impact défensif. Si son talent offensif n’est plus à prouver, sa protection du cercle a souvent été pointée du doigt au cours de la saison. Cette faiblesse a même poussé Tom Thibodeau à intégrer Mitchell Robinson dans le cinq majeur aux côtés de Towns, pour stabiliser l’assise défensive de l’équipe l’année dernière. « Toute critique est une bonne critique », a confié Towns au magazine TIME. « Cela me donne l’opportunité de retourner au travail et de comprendre sur quoi je dois progresser. Chaque année, j’ai montré aux fans et au monde du sport que je cherchais à atteindre un autre niveau, à me réinventer pour le succès de l’équipe. Et je continuerai jusqu’à obtenir cette bague ».
Un rôle défensif à consolider pour la suite
Ces propos reflètent un état d’esprit combatif et une volonté d’effacer les doutes. Pour Towns, l’enjeu est clair : prouver qu’il peut non seulement être une arme offensive redoutable, mais aussi un atout crédible de l’autre côté du parquet. Son association avec Robinson pourrait bien être la clé qui permet aux Knicks de franchir un cap supplémentaire.
Au-delà de l’aspect individuel, c’est toute une franchise qui attend de lui un engagement défensif à la hauteur de son talent offensif. La conquête d’un premier titre depuis 1973 passe par cette capacité à maintenir un équilibre entre spectacle et rigueur, entre scoring et stops défensifs.
Les critiques, parfois virulentes, ne semblent pas déstabiliser le pivot. Au contraire, elles nourrissent sa motivation. Towns veut montrer qu’il peut se réinventer encore une fois, comme il l’a souvent fait depuis le début de sa carrière, et faire taire ses détracteurs par ses performances.
À l’aube de cette nouvelle saison, les Knicks abordent le championnat parmi les favoris à l’Est. Pour Towns, la mission est double : renforcer sa réputation et aider New York à enfin retrouver les sommets. Si la défense suit l’attaque, les rêves des fans new-yorkais pourraient bien devenir réalité.
