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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
L’été est décidément mouvementé dans la Baie. Alors que Golden State tente de trouver l’équilibre entre compétitivité immédiate et développement de ses jeunes talents, de nouvelles rumeurs viennent alimenter les discussions. Et cette fois, elles concernent un vétéran bien connu de la ligue : Al Horford.
Le joueur dominicain, apprécié depuis des années pour sa polyvalence et son professionnalisme, est aujourd’hui associé aux Warriors dans un contexte incertain. Sa réputation de stabilisateur, capable d’apporter à la fois défense et intelligence collective, en ferait un ajout précieux pour une équipe toujours portée par Stephen Curry mais en quête de profondeur.
La rumeur a pris de l’ampleur après qu’un témoin anonyme a affirmé : « J’ai vu Al Horford à Menlo Park avec ses enfants en train de faire du shopping ». Si l’information reste impossible à vérifier, elle a suffi à relancer les spéculations sur une possible arrivée du vétéran à Golden State. Difficile de savoir s’il s’agit d’une simple visite personnelle ou d’un signe annonciateur de mouvement dans les bureaux californiens.
Le cas Kuminga bloque toujours les décisions
Mais derrière cette agitation, un dossier central freine toute avancée : celui de Jonathan Kuminga. Le jeune ailier, au cœur des plans de la franchise, est toujours dans l’attente d’un accord contractuel. Selon les dernières informations, il aurait même interpellé directement le propriétaire Joe Lacob lors d’une réunion privée : « Est-ce que tu veux vraiment de moi ici ? ». Des propos qui traduisent une tension grandissante entre les deux camps.
Golden State lui a proposé un contrat de trois ans à 75,2 millions de dollars, avec une option pour la franchise sur la dernière saison. Mais Kuminga et son agent continuent de réclamer davantage de flexibilité, en particulier via une option joueur. Ils auraient même suggéré un contrat d’un an, permettant aux Warriors de conserver une marge de manœuvre. Une offre que le front office a refusée, préférant sécuriser l’avenir à plus long terme.
Ce blocage complique sérieusement l’arrivée d’éventuels renforts comme Horford. Tant que la situation contractuelle du Congolais n’est pas réglée, la franchise peine à se projeter financièrement. Un délai d’autant plus critique que la date limite pour signer la qualifying offer, fixée au 1er octobre, approche à grands pas.
Dans ce climat, la direction cherche à composer entre deux impératifs : préparer l’avenir en misant sur de jeunes talents comme Kuminga, tout en ajoutant des profils expérimentés capables d’épauler Curry, Butler ou encore Draymond Green. Le profil d’Horford, à la fois mentor et compétiteur, colle parfaitement à cette vision hybride.
