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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Le scénario était impensable pour beaucoup de supporters, et pourtant il s’est produit ce vendredi soir. New York s’est incliné 79-73 et a quitté les playoffs dès le premier tour, une immense déception pour une franchise qui visait bien plus haut. Mais au-delà du résultat, un choix de coaching fait énormément parler.
Marine Johannès, l’une des meilleures shooteuses de l’effectif, n’a pas joué la moindre minute dans cette rencontre décisive. Une décision incomprise par une partie des fans qui ne cessent de pointer du doigt la gestion de Sandy Brondello. Dans un match où les Liberty ont multiplié les échecs à longue distance, son absence interroge d’autant plus.
Sur les réseaux sociaux, les réactions ont fusé. « Je ne comprends vraiment pas comment tu peux ne pas mettre Marine Johannès quand ton attaque est incapable de rentrer un tir à trois points… C’est juste incompréhensible », écrivait un fan. Un autre ajoutait : « Six tirs ratés de Burke pendant que Marine Johannès reste assise sur le banc, ok Sandy ».
Un choix tactique qui passe mal
L’incompréhension a atteint son paroxysme après coup, certains allant jusqu’à dire qu’ils n’arrivaient pas à croire à cette décision. « Je n’arrive pas à croire que Marine Johannès n’ait pas foulé le parquet une seule minute », s’indignait un supporter après la défaite. Pour beaucoup, la Française aurait pu apporter ce spacing et cette créativité qui ont cruellement manqué à New York dans cette rencontre couperet.
L’élimination brutale ne fait qu’amplifier la critique envers le staff, et notamment Brondello. La coach avait fait le choix de miser sur d’autres rotations, mais l’inefficacité offensive de son équipe a donné l’impression que la décision de laisser Johannès sur le banc avait scellé le sort du match. L’argument de l’expérience ne tient pas, puisque la Française avait déjà montré par le passé qu’elle savait répondre présente dans les grands rendez-vous.
Pour Johannès, cette situation relance aussi le débat sur son rôle et son utilisation. Attendue comme une arme offensive précieuse, elle a été réduite au rang de spectatrice lors du match le plus important de la saison. Un constat amer, qui interroge sur la confiance que lui accorde réellement le staff new-yorkais.
Le Liberty, eux, vont devoir tirer les leçons de cet échec pour espérer revenir plus forts la saison prochaine. Mais pour de nombreux fans, une évidence demeure : priver Marine Johannès de minutes dans un tel contexte restera comme l’un des plus gros ratés de cette campagne de playoffs.
