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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Les attentes sont immenses dans le Wisconsin, mais la confiance n’est pas totale. Les Milwaukee Bucks, encore marqués par des éliminations précoces, abordent la nouvelle saison avec un mélange d’ambition et de scepticisme. Au centre de toutes les discussions : Doc Rivers, un entraîneur auréolé d’un titre, mais dont les récentes campagnes laissent planer le doute.
Depuis son arrivée, les Bucks n’ont pas dépassé le premier tour des playoffs, subissant deux défaites consécutives face aux Pacers. Un échec amer pour une équipe portée par Giannis Antetokounmpo, déjà champion par le passé, et dont la fenêtre de domination ne peut pas rester éternellement ouverte. La réputation de Rivers, elle, se fragilise encore, avec dix éliminations au premier tour sur vingt et une participations.
C’est dans ce contexte qu’a été évoqué son avenir. Comme l’a souligné l’insider Brett Siegel : « Il y a clairement une pression sur Doc Rivers et Nick Nurse pour réussir avec les Bucks et les 76ers. Aucun des deux n’est menacé de licenciement pour l’instant, mais les deux organisations s’attendent à se battre pour le sommet de l’Est. Et c’est encore plus vrai maintenant que la conférence est ouverte avec les blessures de Tatum et Haliburton ».
Un nouvel atout, mais une pression constante
Pour tenter de redonner un souffle à l’effectif, Milwaukee a misé sur l’arrivée de Myles Turner. L’intérieur est censé apporter une protection du cercle et un spacing précieux aux côtés de Giannis. Mais au-delà des ajustements tactiques, c’est surtout la capacité de Rivers à faire franchir un cap mental et collectif qui sera scrutée.
Le problème, pour les Bucks, c’est que la patience n’est pas infinie. La franchise a encore les moyens de rivaliser avec les meilleures équipes de l’Est, mais un nouveau faux pas pourrait précipiter des décisions radicales sur le banc. Les supporters, eux, oscillent entre l’espoir d’un déclic et la crainte de revivre les mêmes désillusions.
En parallèle, la hiérarchie à l’Est se redessine. Les Knicks et les Cavaliers apparaissent comme les favoris du moment, mais Milwaukee garde toutes ses chances si la cohésion s’installe rapidement. Les blessures de certains cadres adverses ouvrent même une voie plus dégagée que prévu.
Toutefois, rien n’est acquis. Rivers devra prouver qu’il n’est pas seulement un coach du passé, mais bien un meneur capable de sublimer un groupe déjà bâti pour gagner. Si l’aventure tourne court, la question de son avenir reviendra immanquablement sur la table.
