Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
L’avenir des Philadelphia 76ers intrigue alors que la saison 2025-26 approche à grands pas. Après une campagne cauchemardesque marquée par les blessures et un bilan désastreux, les dirigeants cherchent encore la bonne formule pour relancer un projet en perte de vitesse. Mais un dossier particulier attire déjà toutes les attentions avant même le coup d’envoi de la saison.
La franchise de Pennsylvanie avait pourtant réussi à trouver un rayon de soleil en fin de saison dernière grâce à l’éclosion de Quentin Grimes. Arrivé en provenance de Dallas, l’arrière s’est rapidement imposé comme une pièce offensive majeure, affichant des statistiques solides malgré le marasme collectif. De quoi en faire un élément essentiel de l’avenir, à condition de parvenir à le retenir.
Or, la situation contractuelle du joueur est loin d’être réglée. « Les deux camps sont encore très éloignés d’un accord pour prolonger l’aventure », a expliqué l’insider Shams Charania. Un constat qui installe un vrai doute autour de la capacité de Philadelphie à conserver l’une de ses rares satisfactions de 2024-25, surtout à l’approche du premier match de saison régulière prévu le 22 octobre.
Un bras de fer qui pourrait peser lourd dans l’équilibre de l’équipe
Auteur de 21,9 points, 5,2 rebonds et 4,5 passes de moyenne sur 28 matchs avec les Sixers, Grimes s’est montré capable d’élever son niveau et de porter une partie de l’attaque. À seulement 25 ans, il représente un profil moderne et précieux, difficile à remplacer sur le marché. Sa progression rapide a logiquement renforcé ses exigences salariales, mais les 76ers semblent peu enclins à s’aligner pour le moment.
Cette situation place la franchise dans une position délicate. D’un côté, elle ne peut pas se permettre de perdre un joueur en pleine ascension sans contrepartie. De l’autre, elle doit composer avec des finances déjà fragiles après les contrats lourds de Joel Embiid et Paul George. Le timing rend l’équation encore plus complexe, à moins d’un mois du début de saison.
Le cas Grimes rappelle aussi les dilemmes vécus par d’autres jeunes talents en restricted free agency, comme Jonathan Kuminga à Golden State ou Josh Giddey à Chicago, dont les négociations ont également traîné. La différence est que dans le cas des Sixers, la marge d’erreur est quasiment inexistante après l’échec de l’an dernier.
En attendant, Nick Nurse et son staff doivent préparer la reprise avec une incertitude majeure sur l’un des joueurs censés incarner le renouveau. Si aucun accord n’est trouvé rapidement, le climat pourrait se tendre et perturber la dynamique collective dès les premières semaines de compétition.