Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
L’été touche à sa fin et certaines franchises NBA commencent déjà à poser les bases de leur saison. À Golden State, un vétéran s’est distingué en prenant l’initiative d’organiser une réunion cruciale pour resserrer les rangs. Mais tous les joueurs n’ont pas répondu présent, laissant planer une ombre sur cette préparation particulière.
Jimmy Butler, arrivé l’an passé, veut rapidement imposer son empreinte dans le vestiaire. Conscient que la saison à venir pourrait être décisive, il a décidé de réunir ses coéquipiers pour un mini-camp en Californie, loin des caméras et des obligations officielles. Une initiative forte, symbole de son rôle grandissant dans l’organisation.
*« Jimmy Butler organise en réalité une réunion d’équipe, un mini-camp à San Diego cette semaine », révélait Shams Charania dans NBA Today. « C’est la première saison complète avec Curry, Green et Butler ensemble. Le seul joueur absent est l’ailier Jonathan Kuminga, toujours bloqué par sa situation de free agent restreint ». Une absence remarquée qui fait beaucoup parler autour de la franchise.
Un début d’ère menacé par un bras de fer contractuel
L’exercice 2025-26 sera le premier complet avec le nouveau « big three » composé de Stephen Curry, Draymond Green et Butler. Mais derrière l’enthousiasme, le cas Jonathan Kuminga pèse lourd. À 22 ans, l’ailier représente l’avenir et apporte déjà une contribution précieuse avec ses 15,3 points, 4,6 rebonds et 2,2 passes par match l’an dernier. Pourtant, son avenir reste flou en raison d’un désaccord contractuel qui traîne.
Le cœur du problème ne réside pas uniquement dans le salaire, estimé autour de 30 millions de dollars annuels, mais bien dans la nature de l’option. Golden State souhaiterait conserver la main via une option d’équipe, alors que Kuminga revendique une option joueur, synonyme de contrôle sur son futur. Un détail qui illustre un véritable bras de fer et une différence de vision entre le jeune talent et la direction.
Au-delà de l’aspect financier, son absence du mini-camp est une occasion manquée pour renforcer la cohésion d’un groupe en pleine recomposition. La préparation collective est souvent un socle pour bâtir une saison réussie, et Kuminga se prive ici d’un moment crucial d’intégration auprès de Butler et des vétérans. Cela pourrait peser lourd au moment d’aborder les premiers matchs.
La situation est d’autant plus préoccupante que la fenêtre de tir pour décrocher un nouveau titre se rétrécit. Curry et Green n’ont plus leurs meilleures années devant eux, et la venue de Butler devait redonner un souffle de fraîcheur à cette dynastie. Or, sans Kuminga, les rotations deviennent fragiles et l’équilibre plus difficile à maintenir.