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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
L’intersaison agitée de Jonathan Kuminga a laissé des traces, et son avenir reste entouré d’incertitudes. Pourtant, à l’approche de la nouvelle saison, Steve Kerr refuse de céder à l’inquiétude. Le coach de Golden State assure que son vestiaire dispose de suffisamment de force et de leadership pour absorber la situation.
Depuis plusieurs mois, l’ailier s’était retrouvé au cœur d’un bras de fer contractuel, ce qui avait semé un climat pesant autour de l’équipe. Certains observateurs craignaient que cette tension ne déborde sur le quotidien des Warriors, mais Kerr s’est voulu rassurant. Pour lui, la présence de leaders établis permet de garder le groupe soudé et compétitif.
Le coach n’a d’ailleurs pas hésité à insister sur la solidité de son vestiaire : « Nous avons une bonne équipe. Nous avons un puissant leadership dans le vestiaire. Je connais JK depuis quatre ans maintenant. Ce n’est pas le genre de joueur à venir détruire un groupe. Nous avons beaucoup de profondeur, beaucoup de joueurs prêts à entrer sur le terrain », a-t-il affirmé après l’entraînement de mercredi.
Une hiérarchie bien en place
Kerr a également rappelé l’impact majeur de l’arrivée de Jimmy Butler, dont l’autorité et l’expérience se sont immédiatement imposées à San Francisco. « Jimmy a instantanément changé notre équipe l’année dernière. C’est un alpha, Steph et Draymond le sont aussi, ils dirigent ce vestiaire. Je ne suis inquiet de rien », a ajouté le coach. Avec ce trio, Golden State dispose d’une hiérarchie claire et d’une voix forte à chaque étape de la saison.
Cette transformation s’était déjà ressentie sur le parquet. Portés par l’énergie de Butler, les Warriors avaient terminé leur saison régulière sur un impressionnant bilan de 23 victoires pour 8 défaites, avant d’atteindre les demi-finales de conférence. La défaite face à Minnesota avait mis fin à leur parcours, mais la franchise se projette désormais avec ambition vers un retour parmi les prétendants au titre.
Dans ce contexte, le rôle de Kuminga reste encore flou. Sur le papier, il représente une arme précieuse en sortie de banc, capable de soulager Butler et Draymond tout en dynamisant l’attaque. Dans les faits, ses erreurs de jeunesse et ses manques de constance lui ont souvent coûté du temps de jeu, compliquant son intégration pleine et entière dans la rotation.
Sa free agency restreinte cet été a encore accentué les tensions. Le joueur visait un contrat à hauteur de 30 millions par saison avec option joueur, mais il a finalement dû se contenter d’un accord de deux ans à 48,5 millions, incluant une option d’équipe. Un compromis qui témoigne à la fois de son potentiel et des limites imposées par Golden State.
