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Par Rédaction | Sport
Certains parallèles dans le monde du basket ne laissent pas indifférent. Quand une ancienne star voit en un jeune prodige un reflet de sa propre carrière, c’est souvent le signe que quelque chose d’exceptionnel est en train de se produire. C’est exactement ce qu’a exprimé Nate Robinson, triple vainqueur du concours de dunks, à propos d’Anthony Edwards, la nouvelle tête d’affiche des Minnesota Timberwolves.
Lors d’un échange avec les médias, Robinson n’a pas caché son admiration pour le jeune arrière. Selon lui, Edwards incarne une version plus grande, mais tout aussi explosive, de ce qu’il était lui-même sur les parquets NBA. L’ancien meneur a insisté sur la puissance, la confiance et la férocité que le joueur de 24 ans affiche à chaque match, qualités qui rappellent ses plus belles années en NBA.
« Je pense qu’Anthony Edwards est une version de Nate Robinson en 1m95, costaud, athlétique, et qui assume ce qu’il dit sur le terrain, » a déclaré Robinson. « Je sais qu’il va bientôt prendre la ligue d’assaut et montrer tout ce qu’il peut faire, un peu comme James Harden quand il a quitté OKC et qu’il a eu l’opportunité d’être le gars principal. Ce sera amusant de voir ce qu’il va accomplir. »
Un héritage d’énergie et de détermination
À 41 ans, Nate Robinson n’a plus foulé les parquets depuis 2016, mais son empreinte sur la NBA reste marquante. Malgré son mètre 75, il s’était imposé grâce à une détente phénoménale, une intensité rare et une énergie contagieuse. Anthony Edwards, lui, symbolise une nouvelle génération d’arrières surpuissants, capables d’alterner entre explosivité et adresse. Avec près de 24 points de moyenne en carrière, il est déjà le visage des Timberwolves, prêts à viser plus haut que jamais.
Au-delà des statistiques, c’est surtout la mentalité d’Edwards qui impressionne. L’arrière a démontré une solidité mentale hors du commun, un leadership croissant et une envie constante de progresser. À seulement 24 ans, il n’a pas encore atteint son apogée et pourrait, comme Harden en 2013, franchir un cap décisif cette saison. L’histoire pourrait bien se répéter : après avoir observé et appris, vient le moment de prendre le contrôle.
Si James Harden était passé de 16,8 points à plus de 25 points par match après son départ d’Oklahoma City, c’est en obtenant plus de responsabilités qu’il a explosé au plus haut niveau. Pour Edwards, le parallèle est évident : désormais leader incontesté, il entre dans une période où il pourrait transformer son immense potentiel en domination concrète.
Autour de lui, la présence de Rudy Gobert, Donte DiVincenzo et Julius Randle offre à Minnesota une base solide pour rêver plus grand. Deux participations consécutives aux finales de conférence ont déjà prouvé que cette équipe est légitime. La prochaine étape sera de franchir ce dernier palier, celui qui sépare les prétendants des champions.
