Par Rédaction | Sport
Un vent de fraîcheur souffle sur New York. Après cinq saisons intenses sous Tom Thibodeau, les Knicks ont décidé de changer de direction, confiant les rênes à Mike Brown. Et si le départ de Thibodeau pouvait sembler risqué au vu de ses résultats, les joueurs, eux, n’ont jamais semblé aussi enthousiastes à l’idée d’évoluer sous un nouveau leadership.
L’ère Thibodeau aura marqué un tournant dans l’histoire récente des Knicks. Dès son arrivée en 2020, il a redonné de la crédibilité à une franchise en quête d’identité, la ramenant en playoffs et décrochant le titre de Coach de l’année. En cinq saisons, il a mené New York à quatre campagnes de playoffs, dont une apparition en finale de conférence la saison dernière. Mais derrière ces succès, des tensions commençaient à émerger, notamment autour de sa gestion des rotations et de la charge imposée à ses stars.
C’est dans ce contexte que Mike Brown, ancien entraîneur des Kings, a été choisi pour insuffler une nouvelle dynamique. Connu pour sa capacité à équilibrer attaque et défense, Brown arrive avec la promesse d’un basket plus fluide et d’une meilleure utilisation du banc. Selon le journaliste Brandon “Scoop B” Robinson, cette nomination a suscité un réel enthousiasme dans le vestiaire new-yorkais. « J’ai entendu dire que les joueurs sont ravis d’avoir Mike Brown dans leur système. Ils avaient besoin de quelqu’un de moins rigide et de plus méthodique que Thibodeau », a-t-il expliqué dans le podcast The Basketball Society.
Un nouveau souffle attendu à New York
Brown devrait bénéficier d’un effectif partiellement renouvelé, avec les arrivées de Guerschon Yabusele et Jordan Clarkson, deux vétérans au profil complémentaire. En parallèle, Landry Shamet et Garrison Mathews tenteront de décrocher une place définitive au sein du groupe durant la préparation. Malcolm Brogdon, favori pour une place, a annoncé sa retraite à la surprise générale.
Le défi sera d’autant plus grand que Brown succède à un entraîneur reconnu pour son exigence et son sens tactique. Mais le nouvel homme fort des Knicks a déjà prouvé, à Sacramento comme ailleurs, sa capacité à redonner confiance à ses joueurs et à instaurer une culture collective solide. « À Sacramento, il a été poussé vers la sortie alors qu’il n’avait pas toutes les cartes en main. Tout le monde à qui j’ai parlé dit qu’il avait été mal servi, et les Knicks pensent que c’est lui qui peut les mener à la terre promise », a ajouté Robinson.
Cette approche plus humaine et stratégique séduit déjà à New York. Les cadres, notamment Jalen Brunson, devraient bénéficier d’un système plus équilibré, évitant de dépendre d’exploits individuels en fin de possession. Brown mise sur une circulation de balle plus rapide et sur une implication accrue des remplaçants, un aspect souvent critiqué sous Thibodeau.
Au-delà de la tactique, c’est surtout l’état d’esprit qui semble avoir changé. Les Knicks retrouvent un enthousiasme collectif, une énergie nouvelle qui pourrait bien faire la différence dans une Conférence Est toujours plus relevée.
Si Mike Brown parvient à tirer le meilleur de ce groupe, les Knicks ont toutes les cartes en main pour confirmer leur statut de prétendant sérieux. Les bases sont solides, la motivation est palpable, et le vestiaire semble enfin libéré. À présent, c’est sur le parquet que New York devra prouver que ce renouveau est plus qu’une simple promesse.