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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Le début de saison des Mavericks n’a rien de rêvé, mais Anthony Davis refuse de céder à la panique. Malgré deux défaites consécutives, la star intérieure affiche une sérénité totale et une confiance intacte dans les capacités de son équipe. Pour lui, ce faux départ ne change rien aux ambitions affichées par Dallas depuis le grand bouleversement de l’été.
Après un revers frustrant face aux Wizards, Davis a tenu à calmer les inquiétudes lors de son passage devant les médias. Selon lui, les ajustements défensifs sont la clé, et les Mavericks ont simplement besoin de temps pour trouver leur rythme. L’ancien Laker, désormais leader de la franchise texane, continue de prôner la patience et la cohésion collective malgré la pression qui monte.
« Zéro. C’est deux matchs. Nous devons simplement être meilleurs défensivement. Nous allons sans doute jouer avec le grand cinq. Nous devons mieux gérer nos changements, nos aides. C’est là que se situe notre principal problème. Mais nous savons ce que nous avons à faire », a expliqué Davis, insistant sur le fait que la saison ne fait que commencer.
Un apprentissage collectif encore en cours
Le vétéran reconnaît que l’équipe est encore en phase de construction, notamment avec l’intégration du jeune Cooper Flagg, encore en apprentissage du rythme NBA. Le rookie montre des éclairs de talent, mais peine à trouver de la régularité avec seulement 37 % de réussite sur ses deux premiers matchs. Pour Davis, ce genre de difficulté fait partie du processus et ne doit pas remettre en cause le travail de fond.
« Il nous reste 80 matchs. On peut très bien enchaîner dix victoires et tout sera oublié. On sait qu’on doit être meilleurs des deux côtés du terrain, mais la saison NBA est une montagne russe. Nous restons positifs. Toronto arrive, et c’est un match à gagner absolument, alors on verra à partir de là », a ajouté Davis, déterminé à recentrer le groupe sur ses priorités.
Pourtant, du côté des fans, le ton est moins mesuré. Le départ de Luka Doncic a profondément changé les attentes autour de Dallas, et l’arrivée d’Anthony Davis à 32 ans s’accompagne d’une exigence immédiate de résultats. Le 0-2 initial, avec notamment 117 points encaissés face à Washington et une déroute à domicile contre les Spurs de Victor Wembanyama (40 points), alimente forcément les doutes.
Davis n’a pas tort de pointer la défense du doigt : le manque de communication et d’intensité saute aux yeux. Mais les Mavericks souffrent aussi d’un déséquilibre offensif, notamment en l’absence d’un véritable meneur organisateur. Les séquences collectives manquent de fluidité, et l’équipe peine encore à s’adapter à son nouveau style. À eux de trouver une solution pour éviter de nouveaux doutes.
