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Par Rédaction | Sport
À New York, le débat autour de l’héritage de Carmelo Anthony refait surface. Héros pour certains, joueur incompris pour d’autres, l’ancien ailier star des Knicks divise toujours autant. Et cette fois, c’est une ancienne gloire controversée de la franchise qui relance la discussion en appelant à un geste fort : hisser son maillot au plafond du Madison Square Garden.
Stephon Marbury, ancien meneur emblématique mais au parcours tumultueux avec les Knicks, s’est récemment exprimé sur le sujet lors d’un entretien avec le journaliste Brandon “Scoop B” Robinson. Pour lui, il ne fait aucun doute que l’impact de Carmelo mérite une reconnaissance éternelle à New York. « Je pense qu’il représente beaucoup pour l’organisation. Oui, son maillot devrait être retiré. Il a énormément apporté au sport et au jeu. Son style était unique, impossible à reproduire. »
Ces propos ravivent un débat que les fans new-yorkais entretiennent depuis des années. Carmelo Anthony, arrivé en 2011 après avoir forcé son transfert depuis Denver, a porté la franchise sur ses épaules pendant plus de six saisons. Si les succès collectifs n’ont pas toujours suivi, son influence sur le renouveau des Knicks est indéniable.
Un héritage discuté mais indélébile à New York
Sous le maillot de New York, Anthony a disputé 412 matchs, tous comme titulaire, avec des moyennes de 24,7 points, 7 rebonds et 3,2 passes décisives. Il a mené la franchise à trois participations aux playoffs, remportant une série en 2013 — la seule pour les Knicks sur plus d’une décennie. Cette même année, il a été meilleur scoreur de la ligue et a terminé troisième au classement du MVP.
Cependant, malgré ses exploits individuels, certains estiment que son parcours new-yorkais n’a pas suffi pour justifier un tel honneur. Les Knicks n’ont jamais dépassé les demi-finales de conférence durant son passage, et la fin de son aventure a été marquée par des tensions internes et des résultats en baisse. Pourtant, pour beaucoup, son arrivée avait ramené de la fierté à Manhattan après des années d’errance sportive.
Le cas du maillot retiré se complique aussi par la comparaison avec Denver, où Anthony a également marqué l’histoire. Mais là-bas, un obstacle de taille se dresse : Nikola Jokic, triple MVP et champion NBA, porte déjà le numéro 15, celui de Melo. À New York, en revanche, le numéro 7 reste libre, attendant peut-être d’être immortalisé.
Stephon Marbury, souvent critiqué pour son passage houleux à New York, incarne lui-même une forme de rédemption, notamment grâce à sa carrière triomphale en Chine. Son soutien à Carmelo n’est donc pas anodin : il voit en lui un symbole de persévérance et d’attachement à une ville exigeante.
