Par Rédaction | Sport
Victor Wembanyama n’a pas attendu longtemps pour imposer sa loi sur cette nouvelle saison NBA. En seulement quelques rencontres, le phénomène français a déjà marqué les esprits, aussi bien par ses statistiques monstrueuses que par l’impression de domination qu’il dégage. Parmi ceux qui l’ont remarqué, Draymond Green, pourtant habitué aux géants du jeu, n’a pu s’empêcher d’exprimer son admiration et une certaine crainte respectueuse face à la trajectoire que prend le jeune intérieur des Spurs.
Avec 31 points, 13,8 rebonds, près de 5 contres et une réussite de 60 % au tir, Wembanyama n’est plus seulement une promesse : il incarne déjà l’excellence. Les Spurs, portés par son talent, ont d’ailleurs débuté leur saison par un parfait 4-0, rappelant les plus belles heures de San Antonio. Pour Draymond Green, cette domination traduit avant tout un état d’esprit sans compromis. « Dès le premier match contre Anthony Davis, on aurait dit qu’il voulait récupérer quelque chose qu’on lui avait pris. Il jouait avec une intensité rare, comme s’il avait laissé de la nourriture sur la table. C’était impressionnant », a-t-il déclaré dans son podcast.
Ce premier coup d’éclat contre les Mavericks, marqué par une performance à 40 points et 15 rebonds, n’a été qu’un avant-goût de la suite. Malgré la défense d’un vétéran comme Anthony Davis, Wembanyama a affiché une puissance et une créativité rarement vues chez un joueur de son gabarit. « Il dunkait, criait, attaquait sans relâche… Ce n’était pas contre AD personnellement, mais on sentait qu’il avait un message à faire passer », a ajouté Green. Pour un joueur revenu d’une blessure sérieuse à l’épaule, la réponse est spectaculaire.
Un Wembanyama lancé dans une course à l’histoire
La régularité du Français sur les premiers matchs a rapidement dissipé les doutes. Green l’a résumé ainsi : « Dès le troisième match, tu te dis : ‘Attends… c’est ça qu’on doit attendre toute la saison ?’ On dirait qu’il est en mission : ‘Je veux le prochain trophée de MVP, et je le veux maintenant.’ » Une déclaration forte, mais qui reflète parfaitement la mentalité conquérante du prodige. Draymond Green, connu pour son exigence, va même plus loin en affirmant que seule la santé pourrait freiner Wembanyama : « Le seul défi pour lui maintenant, c’est de rester en forme. À ce niveau, c’est la seule chose qui peut l’arrêter. »
Au-delà des chiffres, ce que Wembanyama montre, c’est une maturité tactique et émotionnelle exceptionnelle pour un joueur de 21 ans. Son jeu allie puissance et finesse, tandis que son influence sur le plan défensif redéfinit déjà les schémas adverses. Les équipes, contraintes d’adapter leurs attaques pour éviter sa portée, mesurent à quel point il transforme la physionomie d’un match à lui seul.
Chez les Spurs, cette montée en puissance change tout. Le collectif de Mitch Johnson s’appuie de plus en plus sur la polyvalence du Français, capable d’orchestrer les transitions, de créer des tirs ou de protéger le cercle avec une aisance déconcertante. Pour San Antonio, l’objectif du retour en playoffs, encore incertain il y a quelques mois, semble aujourd’hui tout à fait crédible.
Si la saison est encore longue, Wembanyama semble déjà s’être lancé dans une course au titre de MVP. Son début d’exercice combine individualité éclatante et succès collectif, un équilibre rarement atteint aussi tôt dans une carrière. Et comme le souligne Draymond Green, il ne s’agit peut-être que du début : « On dirait qu’il est prêt à tout prendre. Ce qu’il fait là, c’est du jamais vu ».

 
				 
	 
	 
	 
	 
	 
	 
	 
	 
	