Par Rédaction | Sport
Avant d’être une légende, Michael Jordan était un jeune joueur animé d’une détermination farouche à prouver sa valeur. Bien avant les titres, les records et la gloire, il a dû faire face à l’un des premiers obstacles de sa carrière : une entorse de la cheville qui aurait pu le forcer à s’arrêter. Pourtant, dès ses débuts, “His Airness” refusait catégoriquement l’idée même de céder face à la douleur.
Dans le nouvel épisode de sa série MJ: Insights to Excellence, l’ancienne icône des Bulls est revenue sur ce moment marquant de sa saison rookie. Blessé en plein match, Jordan s’était tordu la cheville sur une pénétration vers le panier. Alors qu’un coéquipier lui suggérait de rester sur le banc pour éviter d’aggraver la blessure, il a préféré retourner immédiatement sur le parquet. « Je me tords la cheville et un coéquipier me dit : “Viens t’asseoir avec moi, jeune homme.” Mais j’ai répondu : “Non, mec. J’essaie de faire un nom pour moi. Il n’est pas question que je reste assis. Je dois montrer ce dont je suis capable. Je veux jouer. Je veux gagner. Je veux avoir un impact.” »
Ce refus d’abandonner, typique du compétiteur qu’il allait devenir, illustre déjà la mentalité d’acier qui a forgé sa légende. Jordan savait que chaque minute sur le terrain comptait, surtout pour un rookie cherchant à s’imposer dans une ligue où rien n’est donné. « Je ressentais toujours ce besoin de ne jamais laisser mes camarades sans moi si je pouvais encore jouer. Même quand je ne le pouvais pas vraiment », a-t-il ajouté.
Un mental de fer avant la gloire
Cette anecdote résume à elle seule la philosophie de Michael Jordan : jouer coûte que coûte. Pour lui, chaque rencontre représentait une promesse envers les fans. Il savait que beaucoup avaient économisé pour venir le voir, et il se sentait investi d’un devoir moral de leur offrir un spectacle digne de ce nom. Cette approche, mêlant respect du public et obsession de la victoire, allait rapidement devenir sa marque de fabrique.
À une époque où la gestion physique des joueurs est devenue primordiale, ce genre d’histoire rappelle une ère différente de la NBA, où la dureté mentale primait souvent sur la précaution médicale. Un simple bandage, et Jordan repartait au combat. Il ne concevait pas de “load management”, seulement la compétition.
Ce passage illustre aussi pourquoi Jordan est devenu bien plus qu’un athlète : un symbole de ténacité et d’exigence absolue. Sa carrière, marquée par les blessures surmontées et les défis relevés, repose sur cette idée simple mais puissante — on ne laisse jamais tomber ses coéquipiers.
Des décennies plus tard, cette mentalité continue d’inspirer les nouvelles générations de joueurs. Et si la NBA a évolué, le message de Jordan reste intemporel : la grandeur se forge dans la douleur, pas dans le confort.

 
				 
	 
	 
	 
	 
	 
	 
	 
	 
	