Par Rédaction | Sport
Alors que la dynastie des Warriors semblait peu à peu s’effriter, une flamme semble s’être ravivée à San Francisco. Le début de saison a redonné de l’allant à un groupe en quête d’un dernier exploit avant la fin de l’ère Stephen Curry. Et au cœur de cette ambition renouvelée, Draymond Green affiche une confiance retrouvée, persuadé que Golden State a retrouvé ce qui faisait autrefois sa force : sa profondeur et sa variété.
Sur le premier épisode de la nouvelle saison de The Draymond Green Show, l’intérieur vétéran n’a pas caché son enthousiasme. Selon lui, les récents ajustements opérés par l’organisation ont permis de ramener un équilibre collectif capable de défier n’importe quelle équipe. « Je veux gagner un autre titre cette année, et je pense qu’on a l’équipe pour le faire. J’ai toujours dit que la chose la plus importante pour viser un championnat, c’est la polyvalence des lineups — pouvoir jouer petit, grand, défensif ou offensif. On a retrouvé cette variété, et c’est excitant », a-t-il confié.
Cette polyvalence tant vantée repose sur une intersaison habilement menée. Golden State a prolongé Jonathan Kuminga et Gary Payton II, tout en ajoutant de l’expérience avec Al Horford et De’Anthony Melton. À cela s’ajoute la belle surprise du rookie Will Richard, déjà précieux en sortie de banc. Avec ce mélange d’expérience et de jeunesse, Steve Kerr dispose enfin d’un effectif modulable capable de s’adapter à tous les styles, du jeu rapide des Thunder à la puissance des Nuggets.
Une profondeur retrouvée qui change tout
Après un exercice 2024-2025 marqué par l’irrégularité, les Warriors semblent avoir retenu la leçon. Le groupe a compris l’importance d’un bon départ pour éviter de courir après les victoires au printemps. Et si la saison passée avait mal tourné avant un sursaut dû à l’arrivée de Jimmy Butler, cette fois, la stabilité pourrait bien être le maître mot.
Green, de son côté, savoure cette nouvelle dynamique, conscient que son rôle de moteur émotionnel reste crucial. « Je me sens vraiment bien avec cette équipe. On peut s’adapter à tout, et c’est là qu’on commence à parler de titre. Bien sûr, il y aura des hauts et des bas, mais je pense qu’on est dans une excellente position pour aller au bout, et je ne pourrais pas être plus heureux », a-t-il ajouté.
Cette sérénité retrouvée de Draymond se traduit sur le parquet : plus posé, plus efficace, il guide les siens avec une influence totale des deux côtés du terrain. Avec une moyenne de 10 points, 5,5 rebonds et 8 passes par match, il reste le baromètre émotionnel de l’équipe, celui qui transforme la confiance en résultat.
Et si les doutes subsistent quant à la longévité du noyau historique, une chose est claire : tant que Draymond Green croira à un nouveau titre, les Warriors n’auront pas dit leur dernier mot. Avec Stephen Curry et compagnie, il ne faudra jamais écarter complètement les Dubs de cette course.
