Par Rédaction | Sport
Victor Wembanyama n’a jamais reculé devant le défi. Chaque soir, l’intérieur des Spurs se retrouve au cœur de l’action, prêt à contrer n’importe quel joueur, quelle que soit la violence du dunk à venir. Mais à ceux qui pensent qu’il finira par baisser les bras, le Français a répondu avec calme et assurance. Pour lui, être sur une affiche n’est qu’une conséquence de son ambition défensive.
Avec ses 2m24 et son envergure interminable, Wembanyama terrorise les attaquants adverses. Sa simple présence suffit à dissuader les plus téméraires, et son impact défensif a déjà redéfini la manière d’aborder la raquette des Spurs. Pourtant, même les meilleurs finissent parfois sur une mauvaise image : Zion Williamson ou Bam Adebayo ont récemment réussi à le piéger. Mais Victor n’en fait pas une tragédie, bien au contraire.
« Se faire dunker dessus fait partie du jeu. Tant que je ne me fais pas plus dunker dessus que je ne bloque de tirs, je continuerai d’y aller. Mais aucun de nous ne vivra assez longtemps pour voir ce jour-là », a-t-il lancé avec un sourire après la victoire face au Miami Heat. Une déclaration à la fois pleine d’humour et de lucidité, révélatrice de sa maturité et de sa confiance en sa progression.
Une mentalité à toute épreuve, symbole de son ascension
Face à Zion Williamson, le Français a rapidement prouvé que rien ne pouvait l’ébranler. Malgré un dunk tonitruant en début de match, Wembanyama a dominé la rencontre : 29 points, 11 rebonds et 9 contres. Une réponse éclatante qui illustre son refus de se laisser affecter par un simple highlight. Contre le Heat, rebelote : un autre dunk encaissé, mais une nouvelle performance magistrale à la clé avec 27 points, 18 rebonds et 5 contres.
Les résultats ne trompent pas : avec cinq victoires en cinq matchs, les Spurs signent le meilleur début de saison de leur histoire. Wembanyama affiche des moyennes hallucinantes de 31 points, 13,8 rebonds et 4,8 contres, tout en guidant un jeune groupe composé de Stephon Castle, Devin Vassell, Dylan Harper et Keldon Johnson.
Au-delà des chiffres, c’est l’attitude du jeune prodige qui impressionne. Toujours calme, toujours concentré, il ne fuit jamais le contact, préférant le risque de l’humiliation à la passivité. Son message est clair : il préfère être dunké dessus en essayant, que de rester spectateur d’un panier facile.
Alors que San Antonio se prépare à affronter les Suns de Devin Booker, Wembanyama reste fidèle à sa philosophie. Si un nouveau poster devait arriver, il en sourira sans doute encore. Car dans sa tête, une seule chose compte vraiment : la victoire et l’impact qu’il laisse sur le terrain.
