Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web
À 81 ans, Dave continue d’être fidèle à lui-même : franc, sans détour et parfois désarmant de sincérité. Le chanteur néerlandais naturalisé français, connu autant pour ses tubes que pour son humour piquant, a toujours su aborder les sujets délicats avec légèreté. Mais cette fois, c’est un thème bien plus terre-à-terre qu’il a évoqué : sa retraite. Et ses propos ont fait réagir…
Toujours bien dans sa tête et dans ses baskets, Dave a repris du poil de la bête après ses sérieux soucis de santé. À l’aise avec son statut d’octogénaire, l’interprète de « Du côté de chez Swann » est bien conscient que le gros de sa carrière est derrière lui. Et d’ailleurs, la retraite qu’il perçoit pour tant d’années de travail ne le satisfait pas…
Dans un entretien accordé au Figaro en 2024, l’artiste a ainsi abordé la question de ses revenus, révélant une réalité qui a étonné bon nombre de ses admirateurs. Après une carrière de plusieurs décennies sur scène et à la télévision, l’interprète de Vanina s’est montré particulièrement transparent sur le montant qu’il perçoit aujourd’hui :
« J’ai une retraite de merde : je touche 1700 euros brut par mois. Une copine hôtesse de l’air a 3000 euros. »
Une phrase choc, rapidement devenue virale, qui a provoqué une vague de réactions. Beaucoup ont en effet tiqué sur le paradoxe entre la déclaration de Dave et son mode de vie. En effet, l’artiste vit au sein de la Villa Montmorency, enclave ultra-exclusive du 16ᵉ arrondissement de Paris. Derrière ses grilles sécurisées se cachent quelques unes des plus belles demeures de la capitale, occupées par des célébrités, des chefs d’entreprise et des héritiers fortunés. Les prix y atteignent souvent les 10 millions d’euros pour une maison — un environnement peu compatible, aux yeux de certains, avec la notion de “retraite de merde”.
Ce contraste n’a pas échappé aux internautes, qui ont ironisé sur la situation. Pourtant, Dave ne s’en cache pas : il a toujours su bien gérer ses finances et ses droits d’auteur, tout en restant conscient des limites du système de retraite français pour les artistes. Beaucoup de chanteurs, acteurs ou musiciens des années 1970 et 1980 n’ont en effet pas cotisé comme des salariés classiques, ce qui explique souvent les montants modestes perçus à la fin de leur carrière. Un embryon d’explication…
