La sortie cash de Mathilde Seigner sur ses vrais rapports avec sa sœur Emmanuelle : « Je ne…

Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web

Dans les fratries ultra-médiatisées, le public fantasme souvent un lien parfait. Sauf que la réalité, elle, est rarement aussi lisse. Et entre Mathilde et Emmanuelle Seigner, tout n’a pas toujours été simple. La comparaison, l’image, l’époque, la lumière… tout ça a laissé des traces. Mathilde n’a jamais fait semblant de dire le contraire, et elle n’a jamais joué au “tout va bien” factice pour faire plaisir aux médias. Alors qu’en est-il vraiment ? On fait le point.

Si elle peut être éminemment fière de sa carrière et de son parcours, Mathilde Seigner ne l’a jamais caché : elle a longtemps difficilement vécu d’être la soeur d’Emmanuelle Seigner, pour tout un tas de raisons allant de l’apparence physique au pedigree artistique. En 2015, sur le plateau du « Divan » de Marc-Olivier Fogiel, elle avait même mis des mots très clairs sur ce qui l’a abîmée dans sa jeunesse :

J’ai souffert de certaines choses probablement (…). Sûrement de son physique. Elle était belle, tout le temps belle, belle, belle. Et je devais souffrir de ça, mais aujourd’hui, je m’en fous complètement (…). Je ne me trouve pas plus belle pour autant mais j’en ai rien à faire. Mais j’ai sûrement souffert de sa beauté, parce que c’est difficile.

Moi j’ai des goûts français, je n’aime que la chanson française. Je ne suis pas du tout branchée. J’aurais eu confiance en moi, j’aurais pu mieux m’habiller et en fin de compte j’aurais eu une autre image. Je me suis pas mal dégradée… Peut-être pour ne pas prendre sa place »

Mathilde Seigner avait alors poursuivi son introspection, tout en soulignant qu’en 2015, déjà, les choses allaient bien mieux :

« Je ne sais pas quelle place j’ai prise… La grande gueule ? Mais maintenant, nos rapports sont harmonieux. On se voit chaque année à Noël, mais on ne se voit pas beaucoup dans l’année parce qu’on travaille beaucoup, mais on s’appelle beaucoup maintenant. On est très proches maintenant »

Et la preuve, plus tard, est arrivée de manière ultra-concrète, ultra-visible : les deux sœurs ont carrément joué ensemble dans la pièce “Bungalow 21”. Signe ultime que malgré les complexes passés, malgré les blessures adolescentes, malgré la lumière parfois trop forte… aujourd’hui, même dans l’art, les deux Seigner marchent côte à côte. Et pourvu que ça dure !