Avant sa condamnation, la phrase à peine croyable de Pierre Palmade aux enquêteurs : « Je suis…

Pierre Palmade

Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web

L’affaire qui a sidéré le pays, et continue encore aujourd’hui, de provoquer un certain malaise. Condamné à la prison pour avoir causé un accident grave dans un état second, Pierre Palmade a vu sa vie s’écrouler – tout en brisant celle des autres. Et au cœur de ce dossier rocambolesque, une phrase restera probablement comme l’une des plus invraisemblables de ce volet judiciaire…

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Pierre Palmade a payé la note pour plus de 30 ans d’addiction à la drogue, et de la manière la plus féroce qui soit. Rattrapé par la réalité, le quinqaugénaire a tout vécu dans cette affaire : les auditions, la mise en examen, l’emballement médiatique, la honte publique, les expertises, les versions à justifier, les preuves matérielles qui s’accumulent… Bref, tout.

Cinq ans de prison au bout du parcours, dans ce dossier de février 2023 où l’humoriste, sous l’emprise de drogues dures après une longue nuit de chemsex, a pris le volant, percuté de face un véhicule familial, et provoqué un drame irréversible. Aujourd’hui, il est sorti de détention, et purge le restant de sa peine à domicile. Mais en se replongeant dans le dossier, il y a cette phrase, rapportée « Le Parisien », que prononcée par Palmade aux enquêteurs :

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« J’ai été inconscient de prendre la voiture sous stupéfiants. Habituellement, je suis prudent, car mon père est décédé d’un accident de la route »

Bien qu’ayant été marqué à vie par la mort de son père dans un accident de la route, l’ancien acolyte de Muriel Robin a tout de même pris la route dans un état lamentable, oubliant ce chagrin et cet épisode sombre de sa vie. Une folie ? Oui, de celles qui illustrent l’impact terrifiant des drogues. Mais ce n’est pas tout.

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Un autre point a fait bondir : il s’agit d’un passage des auditions, publié lui aussi par « Le Parisien », où Palmade tente d’expliquer que cette maison de campagne n’était pas du tout un endroit festif à la base :

« La campagne n’est pas un lieu pour faire la fête. Cette maison est essentiellement réservée au repos, c’était un coup de folie de venir s’y droguer ».

Sauf que cette version a volé en éclats. La femme de ménage du comédien, elle, a raconté autre chose aux enquêteurs :

« Il arrive parfois que l’état de la maison soit bien pire que ça. C’est déjà arrivé, qu’il y ait du sang et bien plus que samedi matin. Je nettoie, et je ne pose pas de questions »

Deux phrases, deux décalages complets avec la réalité concrète constatée sur place.

Au bout du compte, le dossier Palmade a désormais trouvé son épilogue avec cette condamnation, jugée trop clémente par de nombreux Français. Souhaitons à l’humoriste de se servir de ce naufrage comme électrochoc et remettre sa vie en ordre de marche. Car le bébé tué dans le ventre de sa mère durant l’accident, lui, n’aura jamais cette chance.

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