À 45 ans, Zaz dévoile la vérité brute sur les addictions qui l’ont enfoncée : « Par jour…

Zaz
France TV (DR)

Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web

Au fil des années, Zaz est devenue l’une des voix les plus reconnaissables de la scène musicale française. Entre tubes internationaux et tournées à guichets fermés, la chanteuse s’est imposée comme une artiste authentique, solaire et profondément attachante. Pourtant, derrière l’énergie débordante et le sourire de l’interprète de « Je veux », se cachent des années de lutte personnelle, marquées par des addictions et un rapport au corps parfois difficile à gérer à une époque…

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Au cours de sa vie, Zaz a souvent été confrontée aux excès en tous genres, d’abord dans sa jeunesse – mais pas uniquement. Si le public ne voyait que le succès, elle devait, en parallèle, composer avec des habitudes destructrices qui ont fini par peser lourdement sur sa santé et son moral.

Le confinement lié à la pandémie de Covid-19 a été un véritable déclencheur : isolée et malade, l’artiste a pris conscience que son corps et son esprit réclamaient un changement radical. Dans un entretien accordé au Parisien début 2025, Zaz a ainsi livré un témoignage brut et honnête sur cette période et sur les addictions qui l’avaient enfoncée :

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« En confinement, j’ai eu le Covid de manière sévère. Je n’avais plus d’odorat, plus de goût pendant au moins trois ou quatre mois. J’étais tellement en détresse que j’ai tenté le jeûne pour réinitialiser mon système immunitaire, avec mon mari. Lui, il a perdu 7 kg en trois jours et moi, 5 kg.

À cette époque, je fumais trois paquets par jour dans les bons jours et je picolais pas mal, j’aimais bien le vin rouge… Le jeûne est un outil très, très fort pour beaucoup de gens, et cela m’a clarifié les idées. Mais ensuite, comme je suis excessive dans tout, j’en ai refait un deuxième et j’étais tellement bien que je n’ai pas mangé pendant dix jours. Cela fait cinq ans que j’ai tout arrêté et je n’ai jamais repris. Je suis hyper heureuse parce que je me suis redécouverte, j’ai affronté toutes mes peurs. J’ai arrêté l’alcool, de fumer des clopes, de boire du café et de manger des animaux. Je me servais de l’alcool, des clopes et du café comme béquilles »

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Ce témoignage souligne non seulement la radicalité de sa démarche mais aussi la force de sa résilience. Elle ne se contente pas d’évoquer ses excès passés, elle explique comment elle a transformé cette expérience en un véritable processus de reconstruction personnelle. La chanteuse a choisi de se libérer de toutes ses dépendances, y compris de certains plaisirs très ancrés dans la vie quotidienne, pour retrouver un équilibre global, physique et mental.

L’expérience de Zaz est aussi une illustration de la manière dont les artistes, même les plus lumineux, peuvent traverser des périodes de fragilité extrême. Mais elle montre surtout que la prise de conscience et la discipline peuvent permettre un véritable renouveau. À 45 ans, Zaz incarne cette renaissance : une femme qui a affronté ses peurs, assumé ses excès et transformé sa vie pour se retrouver pleinement.

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