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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Encore en pleine découverte du monde NBA, Cooper Flagg n’échappe pas aux doutes et aux comparaisons. Ses premiers pas à Dallas ont été scrutés de près, parfois jugés sévèrement. Mais parmi ceux qui croient fermement en son avenir, un ancien champion multiple des Lakers s’est exprimé sans détour : Michael Cooper.
Alors que beaucoup pointent du doigt ses statistiques en demi-teinte, l’ex-légende de Los Angeles préfère voir plus loin. Pour lui, Flagg ne se contente pas d’apprendre : il montre déjà les signes d’un joueur d’exception. Cooper n’hésite même pas à évoquer un plafond “à la Larry Bird”, un compliment rare venant d’un quintuple champion NBA.
L’adaptation de Flagg à la NBA n’a rien d’un long fleuve tranquille. Placé dans le rôle de meneur de jeu en raison de l’absence de Kyrie Irving, l’ancien de Duke doit jongler entre création offensive et responsabilités défensives. Ce repositionnement a forcément affecté son efficacité au tir — 37,3 % de réussite sur ses six premières sorties — mais pas son impact général sur le jeu. Pour Cooper, c’est justement cette capacité d’adaptation qui en dit long sur le mental du rookie.
Une comparaison flatteuse mais pas dénuée de sens
« Il y a un jeune joueur, Cooper Flagg. En le regardant l’autre soir, j’ai vu quelque chose de très spécial. Ce gamin de 18 ans, 2m06, joue actuellement meneur. Il a le potentiel pour devenir un joueur du calibre de Larry Bird, ou même d’une autre grande star NBA. C’est un joueur vraiment spécial », a déclaré Michael Cooper lors d’une récente interview.
L’ancien défenseur des Lakers sait à quel point il est risqué de comparer un débutant à une légende. Pourtant, il insiste sur les similitudes d’attitude entre Bird et Flagg : la concentration, la lecture du jeu et cette obsession de bien faire pour le collectif. Cooper estime que le jeune ailier a déjà démontré une forme de maturité rare pour son âge, et que cette mentalité pourrait le mener très haut s’il garde la même rigueur.
Les premières semaines du n°1 de la Draft ont certes été discrètes, mais elles témoignent d’une progression constante. Malgré les blessures au sein de la raquette texane, Flagg continue d’assumer ses responsabilités sans broncher. Là où d’autres rookies auraient perdu confiance, il multiplie les efforts invisibles : défense, communication, prise d’initiative en attaque. Des qualités qui rappellent les débuts modestes mais prometteurs de Bird en 1979.
Pour Dallas, l’enjeu est désormais de l’entourer au mieux et de lui offrir un cadre stable. Car malgré son âge, le rookie semble déjà posséder la maturité et l’ambition d’un vétéran. Ses efforts répétés, sa discipline et sa vision du jeu sont autant de signaux positifs que Cooper ne veut pas voir minimisés.
