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Par Rédaction | Sport
Avec un départ canon (5-1) et un Victor Wembanyama déjà au sommet de son art, les San Antonio Spurs respirent la confiance en ce début de saison. L’équipe s’impose comme l’une des plus excitantes de la ligue, même sans De’Aaron Fox, toujours en convalescence, ni Dylan Harper, blessé au mollet. Mais derrière cette dynamique, un point faible subsiste : le tir à trois points.
La formation texane, portée par la jeunesse de Stephon Castle et le leadership de Wembanyama, reste en retrait dans les statistiques de réussite longue distance. Pour Danny Green, ancien joueur de la maison et observateur attentif du jeu moderne, la solution pourrait venir d’un renfort extérieur bien ciblé. L’ancien champion NBA a évoqué le nom de Trey Murphy III, l’ailier des Pelicans, comme une piste à suivre pour renforcer l’arsenal offensif de San Antonio.
Sur son podcast Inside the Green Room, Green n’a pas mâché ses mots. « Est-ce qu’ils peuvent échanger Trey Murphy ? Est-ce qu’ils peuvent bouger Herb Jones ? Oui, ils peuvent remanier certaines pièces pour essayer d’améliorer la situation », a-t-il lancé, alors que la franchise de la Nouvelle-Orléans traverse une période délicate, toujours sans victoire et sans premier choix de draft pour 2026.
Un profil qui collerait parfaitement aux besoins des Spurs
Trey Murphy III sortait d’une saison prometteuse avec 21,2 points de moyenne et 36,1 % de réussite à trois points. Cette année, ses statistiques sont en baisse, conséquence directe d’un contexte collectif chaotique. Pour Harrison Sanford, co-animateur du podcast, le joueur mérite mieux : « C’est un vrai joueur 3-and-D. Il prend beaucoup de tirs à trois points, il défend bien. Il pourrait être la pièce qui redonne de la valeur à cette équipe, car il reste un atout précieux dans la NBA actuelle », a-t-il estimé.
Les Spurs, riches en choix de draft obtenus lors de récents échanges, disposent de la flexibilité nécessaire pour envisager un transfert. L’idée ne serait pas de sacrifier leur avenir, mais de miser intelligemment sur un joueur encore jeune et complémentaire avec Wembanyama. Selon le scénario évoqué, San Antonio recevrait Trey Murphy III, tandis que la Nouvelle-Orléans obtiendrait Harrison Barnes, Kelly Olynyk et deux swaps de premier tour de draft (2026 via Atlanta, 2031 via Sacramento), tous deux protégés dans le top 8.
Sur le papier, l’opération paraît équilibrée. Murphy apporterait de la jeunesse, du tir et une défense solide sur les ailes, trois aspects que les Spurs cherchent à renforcer. Barnes, quant à lui, ne correspond pas vraiment au calendrier de développement du groupe, tandis qu’Olynyk n’a pas encore fait ses débuts sous le maillot texan.
Pour autant, la prudence reste de mise du côté de la direction menée par Brian Wright. Rien ne presse dans la reconstruction menée autour de Wembanyama. San Antonio pourrait tout aussi bien décider de miser sur la continuité, surtout après un début de saison aussi convaincant.
