Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Le début de saison des Spurs continue de surprendre les observateurs de la NBA. Sous l’impulsion d’un Victor Wembanyama plus dominant que jamais, San Antonio a connu son meilleur départ historique avant de s’incliner face aux Suns et aux Lakers. Malgré ces défaites, plusieurs analystes estiment que cette équipe pourrait bien s’inviter plus vite que prévu dans la course au titre. Et selon ESPN, tout dépendra d’un seul homme.
L’organisation texane n’avait jamais entamé un exercice avec un bilan de 5-0, même à l’époque des légendes Tim Duncan, Tony Parker et Manu Ginóbili. Mais San Antonio semble aujourd’hui tenir un nouveau joyau capable de redonner à la ville sa gloire d’antan. Si la défaite face à Phoenix a légèrement freiné l’enthousiasme, elle n’a pas entamé la conviction générale : Victor Wembanyama joue déjà à un niveau de MVP.
Dans un article publié par Zach Kram pour ESPN, l’analyste a résumé la situation d’une phrase devenue virale : « Tant que Wembanyama continue à jouer comme un candidat au MVP, le plafond des Spurs sera aussi haut que lui. » Selon lui, les statistiques de l’intérieur français — un PER de 30,9 et des moyennes impressionnantes de 26,7 points, 13,7 rebonds et 4,7 contres — placent la franchise parmi les potentielles surprises de la saison.
Un potentiel déjà digne des grandes équipes de l’Ouest
Autour de Wembanyama, le projet prend forme avec un effectif jeune mais ambitieux. Stephon Castle confirme son statut de futur All-Star, tandis que De’Aaron Fox doit bientôt effectuer son retour. Même les recrues, comme Dylan Harper avant sa blessure, ont montré une vraie promesse. Les vétérans Harrison Barnes et Luke Kornet apportent quant à eux une stabilité précieuse à cette formation encore en construction.
Pourtant, dans une conférence Ouest plus relevée que jamais, les obstacles restent nombreux. Oklahoma City défend son titre avec autorité, Denver a trouvé un équilibre idéal autour de Nikola Jokic, et les Lakers comme les Warriors attendent encore de montrer leur plein potentiel. Face à ces géants, San Antonio doit encore prouver sa régularité et sa maturité collective.
Mais si l’on en croit les projections d’ESPN, un bilan proche des 50 victoires n’est pas à exclure. Et dans un tel scénario, peu d’équipes se risqueraient à affronter Wembanyama en séries éliminatoires. Le jeune Français a déjà bouleversé l’équilibre de la ligue, et le meilleur reste sans doute à venir.
Au-delà des statistiques, c’est surtout la confiance qu’il inspire qui change tout. À seulement 21 ans, Victor Wembanyama donne le sentiment que tout est possible. Et pour San Antonio, cette sensation n’avait plus été aussi forte depuis l’époque bénie du trio Duncan-Parker-Ginóbili.
