Le message sans filtre de Florent Pagny aux politiciens de gauche : « C’est des conneries »

Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web

Alors que le débat fiscal agite la France depuis plusieurs mois, Florent Pagny n’a pas hésité à prendre la parole sur une question qui fait souvent débat : la taxation des plus riches. Dans un contexte politique incertain, où la gauche pousse pour alourdir les impôts des contribuables les plus aisés — notamment avec la fameuse taxe Zucman sur les fortunes — le chanteur a livré son avis, franc et tranché comme d’habitude.

Florent Pagny, qui a lui-même été confronté à des démêlés avec le fisc dans le passé, est peut-être un peu culotté d’évoquer le sujet. Et pourtant. Les efforts pour taxer les plus riches, selon lui, ne produisent pas forcément les effets escomptés et peuvent même avoir des conséquences économiques négatives. L’artiste a tenu à rappeler, à sa manière, que les mesures fiscales drastiques ne sont pas sans conséquence pour l’économie et pour ceux qui vivent de l’activité des plus fortunés. Il a ainsi déclaré sur RTL :

« C’est une mauvaise direction. Le riche, quand on vient le taxer, il s’en va. La chasse aux riches, c’est des conneries. Le truc du riche, c’est qu’il consomme, il dépense, il entretient beaucoup de gens et il fait vivre beaucoup de monde. Si on réduisait pas mal de choses, peut-être qu’on gagnerait beaucoup plus que ce qui est en train de se passer. »

Avec cette prise de position, l’interprète de « Savoir aimer » se place clairement contre les politiques de taxation ciblées et défend un raisonnement économique classique : la richesse, lorsqu’elle circule, profite à l’ensemble de la société par la consommation, l’investissement et l’emploi. Son message vise autant à alerter sur les effets contre-productifs possibles de certaines mesures qu’à défendre une vision pragmatique de l’économie.

Au-delà de l’économie, cette sortie met également en lumière une frustration plus générale vis-à-vis de la communication politique : selon lui, certaines décisions semblent déconnectées de la réalité quotidienne des acteurs économiques. La taxation, surtout lorsqu’elle frappe les plus performants, risque de décourager l’initiative et la créativité, estime-t-il du moins.

Entre les mesures fiscales envisagées par la gauche et le contexte d’incertitude politique actuelle, le message de Florent Pagny est clair : la “chasse aux riches” n’est pas la solution, et il encourage plutôt une approche qui valorise la circulation de la richesse plutôt que sa stagnation par des taxes trop lourdes. Voilà qui est dit…