Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web
Connu pour son franc-parler et ses prises de position sans détour, Patrick Sébastien n’hésite jamais à exprimer ses opinions, même lorsqu’elles risquent de provoquer la controverse. Cette fois-ci, c’est sur le très épineux sujet de la peine de mort que la star du PAF a pris position. Et il assume pleinement, quitte à se faire traiter de tous les noms par certains.
Invité ce jeudi 8 novembre sur le plateau des Grandes Gueules sur RMC, Patrick Sébastien n’a pas mâché ses mots au sujet de la justice et des prisons en France. L’animateur et chanteur, connu pour son franc-parler, a abordé un sujet sensible qui divise profondément la société française : la détention des criminels dangereux et l’efficacité réelle des peines de prison.
Face à la recrudescence de faits divers violents et à l’émoi populaire qui en découle, Sébastien a exprimé son exaspération vis-à-vis des discussions sur la justice et la prison, estimant que certaines peines ne servaient à rien. Il a ainsi proféré son souhait de voir la peine de mort être appliquée dans certains cas :
C’est n’importe quoi tout ce que j’entends sur les prisons, sur les peines… On va me traiter de n’importe quoi, de facho ou de ce que vous voulez, mais ces mecs-là on ne devrait plus en entendre parler. Quel est l’intérêt de mettre ce mec-là dans une prison? Qu’est-ce que ça change de le faire disparaître ou de le garder ?
L’animateur n’a pas reculé lorsque l’une des chroniqueuses a évoqué les arguments classiques de Robert Badinter en faveur de l’abolition de la peine de mort et d’une justice centrée sur la réinsertion. Pour Patrick Sébastien, le débat actuel est déséquilibré, et c’est là qu’est le problème :
On a un gros défaut dans cette société aujourd’hui, c’est de s’attarder plus sur les coupables que sur les victimes. Je vais faire hurler des gens mais dans certains cas, pour moi, il y a des individus qui n’ont rien à faire ici.
Le propos de Sébastien reflète une inquiétude partagée par une partie des Français, tandis que d’autres critiquent cette position jugée trop radicale. Selon les sondages, l’opinion publique est presque divisée en deux : environ 50 % soutiennent un retour de la peine capitale, tandis que l’autre moitié plaide pour le maintien de la prison comme cadre légal maximal. En tout cas, dans un contexte de violence croissante dans le pays, ce débat ne semble pas près de s’éteindre et continuera de faire rage dans les semaines et mois à venir…
