Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Les Mavericks espéraient s’appuyer sur Anthony Davis pour redresser un début de saison poussif. Pourtant, l’intérieur vedette reste éloigné des parquets, et l’incertitude grandit à Dallas. Son absence prolongée, déjà à quatre matchs consécutifs, commence à peser lourdement sur une équipe en quête d’équilibre.
Avant la rencontre face à Memphis, Jason Kidd a confirmé que Davis ne serait pas disponible en raison d’une douleur persistante au mollet gauche. Le coach texan n’a toutefois donné aucun calendrier clair pour son retour, laissant planer un doute avant le déplacement à Washington (match ce samedi soir). Pour l’heure, le joueur continue les séances individuelles, sans autorisation médicale pour reprendre la compétition.
Interrogé à ce sujet, Kidd est resté prudent : « On ne sait pas encore s’il pourra jouer samedi contre les Wizards. Il a eu plusieurs séances sur le terrain cette semaine, mais il n’est pas encore prêt à revenir », a-t-il expliqué. Ces propos confirment le flou ambiant entourant la situation de Davis, dont la fragilité physique reste un véritable casse-tête pour les Mavericks.
Une absence qui fragilise encore plus Dallas
Depuis sa blessure contractée face à Indiana, Anthony Davis n’a disputé que cinq rencontres cette saison. Ses statistiques — 20,8 points, 10,2 rebonds et 1,2 contre par match — témoignent de son influence lorsqu’il est sur le parquet. Mais cette efficacité reste inutile tant qu’il ne peut pas être disponible, un scénario tristement familier pour un joueur dont la carrière a souvent été freinée par les pépins physiques.
L’absence de Davis n’est pourtant que la partie émergée des difficultés de Dallas. Le rookie Cooper Flagg peine à s’imposer, Klay Thompson traverse une série noire au tir, et Daniel Gafford reste à l’infirmerie. À cela s’ajoute la convalescence de Kyrie Irving, toujours en phase de rééducation après sa grave blessure au genou. Le résultat est sans appel : un bilan de 2 victoires pour 7 défaites et une équipe sans repères.
Le seul rayon de soleil vient de D’Angelo Russell, auteur de bonnes performances récentes qui lui ont permis d’intégrer le cinq majeur. Mais cela ne suffit pas à masquer les carences collectives. L’organisation texane, qui avait pourtant affiché des ambitions claires après le départ de Luka Doncic, se retrouve déjà dos au mur. Les attentes placées dans Anthony Davis semblent désormais plus pressantes que jamais.
Il reste encore du temps pour inverser la tendance, mais le compteur tourne. Sans Davis, Dallas manque d’un leader intérieur capable d’imposer le tempo des deux côtés du terrain. L’équipe devra apprendre à survivre sans lui, au moins temporairement, en serrant les rangs et en retrouvant une identité défensive solide.
