puis dans la liste qui s’affiche, cliquez sur AdBlock
Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Tout semblait prêt pour une nouvelle ère à Dallas, mais le rêve vire au cauchemar. Malgré la présence du prodige Cooper Flagg, les Mavericks s’enfoncent en bas du classement de la conférence Ouest. Entre blessures à répétition et déséquilibres internes, la jeune star se retrouve déjà à porter une organisation à bout de souffle.
Anthony Davis est encore blessé, Kyrie Irving se remet d’une rupture des ligaments croisés, et Jason Kidd peine à trouver un système cohérent. À seulement 18 ans, Flagg se bat pour garder la tête hors de l’eau dans un environnement qui ne lui facilite rien. Pour Brian Windhorst, journaliste d’ESPN, le constat est sans appel : le staff ne met pas son jeune joueur dans les meilleures conditions.
« Je suis là pour vous dire que Dallas n’a rien exécuté offensivement dans le dernier quart-temps », a lancé Windhorst après la défaite contre les Pelicans. « Ils donnaient simplement la balle à Cooper Flagg et lui disaient : ‘Vas-y, vois ce que tu peux faire.’ Le seul moyen pour que le match soit encore serré à la fin, c’est que Daniel Gafford ait mis deux rebonds offensifs. »
Des débuts compliqués et un parallèle inquiétant
Le journaliste a également souligné la frustration grandissante du jeune rookie, visiblement peu habitué à un tel climat de défaite. Selon lui, Flagg vit une situation similaire à celle qu’avait connue LeBron James à Cleveland en 2003, lorsqu’il avait dû tout porter sans véritable soutien autour de lui. Et autant dire que ça peut vite devenir agaçant.
« Je compare sans cesse la situation de Cooper Flagg à celle de LeBron quand il était rookie », a poursuivi Windhorst. « Cette équipe était complètement perdue, on lui avait donné les clés sans qu’il soit prêt. Ils avaient commencé la saison à 4-15. Si Dallas ne réagit pas, ils vont suivre le même chemin. »
Cette comparaison met en lumière la mauvaise gestion de la franchise texane, incapable pour l’instant d’encadrer son jeune phénomène. Flagg, pourtant brillant à Duke et attendu comme une révélation immédiate, découvre brutalement la réalité d’une équipe sans structure ni hiérarchie claire.
Pour Windhorst, l’organisation doit impérativement agir avant qu’il ne soit trop tard : « Donnez-lui un peu d’aide, d’une manière ou d’une autre. Sinon, vous allez vous retrouver à 4-15, comme cette équipe de Cleveland à l’époque. » Une alerte qui résonne comme un avertissement sévère à la direction des Mavericks.
