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Par Rédaction | Sport
Alex Sarr continue de faire tourner les têtes à Washington. Après une première saison en demi-teinte, le jeune intérieur français semble avoir pris une toute nouvelle dimension. Enchaînant les performances convaincantes, il prouve peu à peu qu’il peut devenir le pilier autour duquel la franchise de la capitale entend se reconstruire. Son récent récital face à Boston n’a fait que renforcer cette impression.
Auteur de 31 points à 12/20 au tir contre les Celtics, Sarr confirme sa montée en puissance offensive. C’est déjà la deuxième fois cette saison qu’il atteint cette barre symbolique, illustrant sa polyvalence entre puissance intérieure et adresse extérieure. En neuf rencontres, il affiche 19 points, 8,4 rebonds, 3,9 passes et 2,2 contres de moyenne, le tout avec une réussite impressionnante de 54 % au tir et 45,5 % à trois points. Des chiffres qui en disent long sur sa progression.
L’analyste et podcasteur Bill Simmons, connu pour ses avis tranchés, n’a pas tari d’éloges à son sujet. « C’est un intérieur très prometteur, un vrai stretch five. Il dégaine avec une précision chirurgicale à trois points, j’avais l’impression que chaque tir allait rentrer », a confié Simmons, avant d’ajouter avec humour : « Si Myles Turner et Serge Ibaka avaient eu un enfant, ce serait Alex Sarr. Je pense qu’il peut devenir une version de Myles Turner avec un meilleur tir. C’est tout sauf un bust. »
Alex Sarr, l’avenir déjà entre ses mains
Ces propos traduisent bien l’évolution du Français, passé du statut de pari incertain à celui de jeune star en pleine explosion. Simmons, souvent critique envers les jeunes intérieurs, a tenu à souligner que Sarr avait su faire mentir les sceptiques après une saison rookie jugée décevante. « Il a la taille, une bonne mobilité, et s’il n’est pas encore un rebondeur d’élite, il compense par son intelligence de jeu et son adresse extérieure », a-t-il poursuivi.
Le profil d’Alex Sarr séduit autant qu’il intrigue. Avec ses 2m16 pour une envergure de 2m23, il combine mobilité, agilité et impact défensif. Son potentiel à devenir un joueur majeur des deux côtés du parquet en fait déjà l’un des jeunes intérieurs les plus excitants de la ligue. Washington semble d’ailleurs prêt à en faire la pierre angulaire de son projet à long terme.
Si la franchise peine encore à enchaîner les victoires, les observateurs s’accordent à dire que la progression de Sarr est la meilleure nouvelle de ce début de saison. Sa confiance retrouvée, son tir extérieur plus sûr et son sens du timing en défense lui permettent de dominer sans forcer. À seulement 20 ans, il joue avec une maturité qui impressionne jusqu’aux vétérans.
L’histoire d’Alex Sarr est encore en train de s’écrire, mais elle semble déjà prendre une direction inspirante. Entre travail, humilité et confiance grandissante, le jeune Français montre qu’il n’a rien d’un pari risqué. Pour Washington, il pourrait bien devenir ce joueur rare capable de transformer le futur d’une franchise par sa seule présence sur le parquet.
