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Par Rédaction | Sport
Il aura marqué le tennis mondial à jamais. Désormais officiellement retraité, Rafael Nadal savoure le temps qui passe tout en assumant pleinement la trace qu’il laisse dans l’histoire de son sport. Le champion espagnol, souvent décrit comme humble et réservé, n’a pourtant pas cherché à minimiser son immense palmarès au moment d’évoquer les plus grands joueurs de tous les temps.
Où placer Rafael Nadal dans l’histoire du tennis ? Le débat fait rage depuis plusieurs années, comme c’est d’ailleurs le cas pour Roger Federer et Novak Djokovic, les deux autres mutants du 21ème siècle. Ce qui est plus rare, en revanche, c’est que l’Espagnol se positionne lui-même sur le sujet. Et c’est pourtant ce qu’il a fait récemment. Dans un entretien accordé à Complex News, le Majorquin s’est livré sans détour sur la question.
Journaliste : « Quel est ton top 4 de tous les temps ? »
Nadal : « Rod Laver, Djokovic, Federer… et probablement moi-même »
Journaliste : « Je suis très heureuse que tu te sois mis dedans ! »
Nadal : « Oui. Je veux bien être humble, mais il faut être clair aussi. Et les chiffres disent cela ! »
En effet, difficile de lui donner tort. Avec 22 titres du Grand Chelem à son actif, dont 14 à Roland-Garros, Nadal s’impose comme le maître incontesté de la terre battue. Il a également occupé la place de numéro 1 mondial pendant 209 semaines, totalisé 92 titres en simple, et surtout passé 912 semaines consécutives dans le top 10, un record de régularité qui témoigne de sa longévité exceptionnelle.
Au-delà des chiffres, c’est aussi l’aura du champion qui force le respect : celle d’un compétiteur acharné, d’un modèle de résilience et d’humilité. De ses duels légendaires face à Federer et Djokovic à ses innombrables combats gagnés à la force du mental, Nadal a bâti bien plus qu’un palmarès : une légende.
Aujourd’hui, l’homme de Manacor savoure une retraite méritée. Et si son nom s’invite naturellement dans la liste des plus grands de l’histoire, c’est parce qu’il y figure de droit. Humble, certes, mais lucide : Rafael Nadal n’a plus rien à prouver, les chiffres parlent pour lui.
