L’ayant côtoyé alcoolisé, Grand Corps Malade très clair sur Johnny Hallyday : « Ce n’était pas…

France TV (DR) / Clique (DR)

Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web

S’il a marqué plusieurs générations d’artistes, Johnny Hallyday a aussi su créer des liens inattendus avec des talents plus jeunes. Parmi eux, Grand Corps Malade, de son vrai nom Fabien Marsaud, qui a eu la chance de côtoyer la légende dans les dernières années de sa vie. Une expérience qu’il n’a pas oubliée, et sur laquelle il est revenu sans détour.

Publicité

C’est en 2008 que le célèbre slammeur écrit pour le « Taulier » la chanson Si mon cœur. L’occasion pour lui de travailler de près avec l’idole des jeunes, et de découvrir un homme bien différent de la star inaccessible que beaucoup imaginaient. Invité en 2018 dans Les Grandes Gueules, Grand Corps Malade confiait :

« Ce n’était pas mon pote non plus, mais de ce que j’en ai vu, c’était un vrai gentil. Il est quand même dans une bulle, une sphère tellement incroyable, tellement idolâtré par tout le monde, tellement médiatique que c’est difficile d’avoir accès au vrai Johnny. »

Et c’est justement lors d’une soirée bien arrosée que l’artiste a pu voir un autre visage du rockeur. Un Johnny simple, chaleureux et profondément humain :

Publicité

« Il posait ce regard sur toi, il te posait des questions, il se renseignait. Je le connais pas très bien j’ai passé deux-trois moments avec lui assez incroyables. J’ai passé une soirée assez arrosée avec Johnny où il s’est complètement lâché où d’un seul coup il avait l’alcool “amour”. Ce n’est pas l’alcool violent ou l’alcool beauf. D’un seul coup il était adorable avec tout le monde. Et moi il m’a dit des trucs tellement gentils, notamment sur la chanson que je lui avais écrite. »

Touché par la bienveillance de Johnny, Grand Corps Malade se souvient également d’un homme attentif, jusque dans les détails les plus personnels. L’interprète de L’envie s’était même inquiété de la santé du slammeur, qui marche avec une canne depuis son grave accident.

« Il me disait : “Ça me fait ch… cette béquille, je suis sûr qu’on peut trouver des trucs. Il y a peut-être des médecins, des méthodes”. »

« Je lui disais : “Non Johnny, ça va, je reviens de loin, tout va bien, je suis autonome”. Mais voilà, il était vachement touchant. »

Loin de l’image parfois caricaturale du chanteur excessif, Grand Corps Malade garde de Johnny Hallyday le souvenir d’un homme sincère, généreux et profondément humain. Une légende qui, même dans les moments les plus intenses, savait rester d’une rare bienveillance.

Publicité

Pop culture