Par Rédaction | Sport
Russell Westbrook a signé un nouveau triple-double, un de plus dans une carrière qui en compte déjà une collection unique. Mais cette fois, ce n’est pas la performance brute qui a fait réagir la NBA. C’est la scène qui l’a accompagnée, lorsque Julius Randle, hilare sur le banc, a lancé une pique au vétéran. Une séquence qui résume parfaitement la relation entre Westbrook, ses exploits et les taquineries qui les entourent.
Westbrook réalisait son premier match en tant que titulaire avec Sacramento et a clos la soirée avec 13 points, 14 passes et 10 rebonds. Le dernier, pris dans les ultimes secondes, a déclenché les sourires. En NBA Cup, le différentiel de points compte, ce qui l’a poussé à tenter d’ajouter un tir avant que Leonard Miller ne déclenche un jump raté que Westbrook est allé chercher. La scène a immédiatement rappelé sa réputation, souvent injuste, de « stat padder ».
Randle, lui, n’a pas résisté à l’envie de plaisanter, tourné vers ses coéquipiers avec un sourire. C’est là qu’il a lâché sa petite phrase, devenue virale depuis. Cette blague reflète surtout la longévité et la constance d’un joueur qui, à 37 ans, continue de produire des lignes statistiques hors norme et d’alimenter des discussions qui durent depuis plus d’une décennie.
Un geste moqueur qui rappelle un vieux débat
Le commentaire de Julius Randle, lancé dans un éclat de rire, a été simple mais marquant : « Il lui a offert un triple-double ». Aussitôt traduite dans toutes les discussions autour du match, la phrase a relancé un sujet presque devenu un rituel lorsqu’il s’agit de Westbrook. Le meneur a tellement normalisé l’exceptionnel que certains moments, anodins en apparence, deviennent prétexte aux plaisanteries. Dans les faits, sa performance ce soir-là revêtait pourtant une importance particulière.
Westbrook venait en effet de franchir la barre des 10 000 passes décisives, un exploit que seuls deux joueurs atteignent en cumulant 25 000 points. Le premier est LeBron James, le second est désormais Westbrook. Une place rarissime qui illustre davantage sa grandeur que n’importe quelle critique réchauffée. À Sacramento, sa montée dans le cinq majeur a d’ailleurs déjà changé le rythme de l’équipe, preuve supplémentaire qu’il ne vit pas uniquement sur son passé.
Dans l’environnement NBA actuel, où chaque séquence est disséquée, un rebond supplémentaire dans les dernières secondes peut devenir un sujet national. Mais pour Westbrook, ce genre d’épisodes fait désormais partie de sa légende. Il a façonné un style où l’abondance statistique est devenue signature, et où chaque performance rappelle le volume exceptionnel de son héritage.
