Le constat glacial de Samir Nasri sur la France : « L’Angleterre c’est pas comme ça, alors qu’ici…

Samir Nasri parle de la France
Canal+ (DR)

Par Rédaction | Sport

Prodige marseillais devenu star du football français, Samir Nasri a quitté son pays natal dès 2008 pour tenter l’aventure anglaise avec Arsenal, puis Manchester City. Un bouleversement total pour celui qui s’est senti très à son aise en Angleterre. D’ailleurs, le regard lancé par l’ancien meneur de jeu sur la France est plutôt sévère…

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Le football reste le rêve absolu de nombreux jeunes garçons, mais de plus en plus, ce sont les parents qui le nourrissent, avec des attentes parfois démesurées. Certains ont du mal à accepter que leur enfant ne devienne pas le prochain Kylian Mbappé. Et dans un milieu où le salaire moyen d’un joueur de Ligue 1 de milieu de tableau frôle les 70.000 euros par mois, la tentation financière peut vite l’emporter sur la passion.

Nasri, lui, a eu la chance de transformer ce rêve en réalité et de s’épanouir loin de sa ville natale. À propos de ses premiers mois à Londres, il raconte une adaptation pas évidente, mais qui a finalement abouti à un grand attachement personnel de la part de l’ancien Gunner :

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« À Marseille je vivais chez mes parents, et d’un coup je me suis retrouvé seul à Londres. Mais c’était un changement bénéfique. Ça m’a permis de devenir un homme, et puis je suis parti à Londres, pas dans une petite ville. Tu veux manger, tu manges bien. Tu veux faire du shopping, tu peux. Le seul problème que j’ai eu c’était le temps. J’étais habitué au soleil et au ciel bleu. »

À Londres si tu vois du ciel bleu, le temps que tu sortes de chez toi il pleut déjà. Tu as les 4 saisons en une journée. Mais j’ai aimé. J’ai acheté une maison rapidement là-bas, après j’ai pris un grand appartement que j’ai toujours. J’y retourne de temps en temps parce que c’est vraiment une ville que j’aime. Tu peux la comparer à Paris, mais avec une mentalité plus ouverte. »

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Mais ce n’est pas seulement le temps qui l’a marqué. Nasri souligne surtout les différences de mentalité entre la France et l’Angleterre. Et en la matière, il se montre cassant vis-à-vis de son pays natal :

« Il y a beaucoup plus de respect. En France, on a cette mentalité qui fait que dès que quelqu’un gagne quelque chose, qu’il gagne bien sa vie, qu’il réussit dans la société, on le jalouse. En Angleterre ce n’est pas comme ça. Surtout à Londres. C’est tellement cosmopolite, tu as tellement de cultures qui vivent ensemble… C’est l’avantage. »

Aujourd’hui, l’ancien international se sent pleinement chez lui surtout à Londres, où il a trouvé un équilibre que la France, selon lui, n’offre pas. Son expérience prouve qu’un changement radical peut transformer une carrière… et une vision du monde.

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