Par Rédaction | Sport
Le licenciement de Willie Green aux Pelicans n’a pas seulement été dicté par les mauvais résultats, mais aussi par une dynamique interne qui s’était dégradée en coulisses. La situation s’est cristallisée autour d’un élément central : la gestion de Zion Williamson censée porter l’organisation vers un nouveau palier. Et selon plusieurs sources, ce point précis aurait pesé lourd dans la décision finale.
Alors que les Pelicans s’enfonçaient dans une série de défaites, l’absence d’évolution de Zion Williamson revenait de plus en plus souvent dans les discussions en interne. La direction observait un joueur talentueux, mais dont la progression stagnait, tandis que son niveau de responsabilité restait inchangé. Certains estimaient que Willie Green ne parvenait pas à le pousser dans la bonne direction, ni à imposer les exigences nécessaires à une figure censée être la pierre angulaire du projet. Cette perception s’est peu à peu installée jusqu’à devenir un problème majeur.
Les frustrations se sont accentuées à mesure que les résultats chutaient et que Williamson peinait à enchaîner les apparitions. La formation affichait un rythme inquiétant, et la patience de la direction commençait à s’effriter. Des voix internes affirmaient même que le coach ne fixait pas de cadre assez strict à son joueur star, ce qui freinait son développement. Une source anonyme aurait ainsi affirmé : « Vous ne pouvez pas construire un futur solide si votre meilleur joueur n’est pas tenu au même niveau d’exigence que les autres ». Dans une franchise déjà sous pression sportive et financière, ce constat est devenu impossible à ignorer.
Une gestion interne devenue trop fragile pour éviter les conséquences
La décision de se séparer de Willie Green a également été influencée par le contexte autour de la direction sportive. Après des tensions durant la saison précédente, Joe Dumars avait offert une dernière chance au coach, espérant une réaction rapide. Mais lorsque les tribunes ont commencé à se vider et que la dynamique globale a continué de plonger, le constat s’est imposé : le message ne passait plus. Et le manque d’impact sur la progression de Williamson, pourtant essentiel au projet, a achevé de convaincre Dumars que le changement était nécessaire.
Derrière l’éviction du coach, un autre chantier apparaît désormais : celui du vestiaire. Si des joueurs estimaient que Williamson n’était pas assez responsabilisé, des tensions risquent d’émerger si aucune nouvelle ligne directrice n’est fixée. Un vestiaire désuni autour de la figure censée le représenter n’a aucune chance de se relancer durablement. Borrego, promu sur le banc, devra rétablir une hiérarchie saine et poser des limites que certains attendaient depuis longtemps, même si cela implique de bousculer des équilibres déjà fragiles.
Reste également la question essentielle : faut-il continuer à miser sur Zion Williamson ? Malgré un talent indéniable, son incapacité à rester en bonne condition physique mine le projet depuis plusieurs saisons. Son absence récurrente finit par peser lourd sur l’ensemble du groupe, surtout pour un joueur qui était destiné à assumer un rôle de franchise player. Ses statistiques restent solides lorsqu’il est sur le parquet, mais cela ne suffit plus à masquer les manques structurels liés à son irrégularité.
Certains rapports indiquent même que, depuis les premières années de sa carrière, plusieurs membres de l’organisation ont tenté de lui faire comprendre qu’il passait à côté d’une trajectoire exceptionnelle. Rien n’y a fait. Si la nouvelle direction technique ne parvient pas à l’engager pleinement dans un processus de transformation, la conclusion pourrait finir par s’imposer d’elle-même. Comme pour Willie Green, peut-être faudra-t-il admettre que toutes les tentatives ont été faites… mais que les chemins doivent désormais se séparer pour que la franchise avance réellement.
