Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web
Si elle se confie régulièrement sur sa vie personnelle, Louane n’est pas du genre à occuper l’espace en permanence dans la presse. Forcément, les quelques bribes qu’elle glisse sur elle font alors l’objet d’une grande attention de la part de ses fans, et notamment une anecdote un brin cocasse sur une pratique dans laquelle elle s’est jetée tête la première à 16 ans seulement…
Louane n’a jamais caché son rapport viscéral à l’émotion, encore moins la manière dont elle l’inscrit littéralement sur sa peau. L’actrice et chanteuse, aujourd’hui mère et artiste accomplie, s’est souvent confiée sur ses tatouages. Et derrière ces dessins très personnels se cache une histoire commencée de façon un peu moins raisonnable.
C’est en effet dans un entretien accordé à Psychologies, il y a quelques années, que la jeune femme avait levé le voile sur la naissance de cette passion. Elle y racontait sans détour l’origine de son tout premier tatouage, réalisé bien avant sa majorité, lors de ses années d’internat :
« Mon premier tatouage ? Je me le suis fait toute seule, à 16 ans, dans ma chambre d’internat. J’ai fait ça à l’aiguille et à l’encre de Chine. Je déconseille, pour l’hygiène, ce n’est pas top. On dit qu’il faut bien réfléchir avant de se tatouer, parce que c’est irréversible. Et je suis d’accord. Mais je ne le fais pas », confiait-elle avec une sincérité désarmante.
Poussée à expliquer ce geste impulsif, Louane assumait alors ce qui la caractérise depuis toujours : une spontanéité parfois déraisonnable, mais profondément authentique.
« Moi, je marche à l’émotion, au coup de tête, et tout ce que je vis, que ce soit cool ou douloureux, j’ai besoin que ça se retrouve sur ma peau. Peut-être que c’est de l’exhibitionnisme, ou mon côté drama queen ? »
Aujourd’hui, l’artiste porterait une quarantaine de tatouages, tous liés à un instant de vie, à un souvenir ou à un être cher. Certains lui tiennent particulièrement à cœur, notamment ceux associés à sa famille. À commencer par celui dédié à sa fille, dont l’arrivée a bouleversé son existence.
« À la minute où ma fille est née, j’ai voulu qu’elle soit ancrée en moi. Ce tatouage, c’est le premier que j’ai fait pour elle : son prénom, dans un ex-voto, parce qu’elle est l’amour de ma vie. Qu’elle a changé ma vie. Et que j’ai un bout de tous les gens que j’aime sur moi : ceux qui sont là, ceux qui sont partis, mes parents, je les tatoue pour les garder près de moi. »
Entre aveux sans filtre et symboles indélébiles, Louane continue ainsi de porter son histoire comme un album vivant, gravé au plus près de sa peau — et au plus près d’elle-même. Même si on ne peut que conseiller de ne pas faire comme elle, et de ne pas tenter de se faire un tatouage en solitaire !
