NBA – La sortie ferme de Draymond Green sur Wembanyama après l’embrouille : « Tellement content que…

Victor Wembanyama et Draymond Green
San Antonio Spurs (DR)

Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport

La confrontation récente entre Victor Wembanyama et Draymond Green a déjà marqué les esprits, tant l’intensité entre les deux joueurs a porté les débats. L’intérieur français, loin de reculer, a tenu tête au vétéran des Warriors dans une atmosphère électrique. Leur duel a offert quelques séquences mémorables, dont un alley-oop retentissant qui a fait le tour des réseaux sociaux. Et selon Green lui-même, ce moment raconte beaucoup plus qu’un simple highlight.

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Dans cette opposition tendue, Green a d’abord cherché à imposer son jeu physique, comme il le fait face à tous les jeunes intérieurs. Mais Wembanyama n’a pas cédé d’un centimètre, répondant au défi avec la même combativité. Le duel a culminé lorsque le Français a tenté de monter au cercle malgré la pression défensive, un geste qui a immédiatement enflammé les débats. Même si l’action a finalement été annulée, elle a illustré l’assurance grandissante du jeune phénomène.

C’est sur son podcast que Green a raconté les coulisses de cette séquence : « Juste avant le dunk, je lui ai contré un tir. Je l’ai regardé avec un air de fou en mode : “Ouais, enfoiré.” Et il m’a dit : “Ah ouais ? T’es trop petit.” » a-t-il relaté. Le vétéran a poursuivi : « Je vais me battre pour la position, il se bat pour la position, puis il tourne. En un pas, il est déjà devant l’arceau pour attraper la passe. Je pensais pouvoir l’intercepter, mais je n’avais aucune chance. » Il a conclu en reconnaissant : « La seule personne qui pouvait attraper cette balle, c’était celui qui l’a attrapée : Wemby. »

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Une action qui aurait pu changer le match

Green est même allé plus loin en expliquant que la faute sifflée avant la montée au dunk avait probablement sauvé les Warriors dans ce moment-clé : « Je suis tellement content qu’ils aient sifflé la faute au sol, parce que s’il claque ce dunk et hurle devant moi… le momentum… je ne sais pas si on gagne ce match. » Pour lui, l’impact psychologique d’un tel poster aurait pu totalement renverser l’atmosphère dans une salle déjà déchaînée. L’action, même annulée, reste l’une des plus impressionnantes vues contre lui depuis longtemps.



Green a aussi décrit la scène comme irréelle, presque hors du temps : « Je te jure, c’est arrivé au ralenti. » Et l’échange verbal ne s’est pas arrêté là : « Quand je lui ai dit qu’il était trop petit, je lui ai aussi dit : “T’as peur de moi.” Il m’a répondu : “Moi ? J’ai pas peur de toi. Regarde ça.” » Ces mots, selon Green, symbolisent la mentalité unique du jeune Français, déjà prêt à affronter les plus grands noms de la ligue.

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Au-delà de cette action spectaculaire, Green a tenu à souligner ce qu’il respecte le plus chez Wembanyama : son investissement avant même le début de la saison. Il a rappelé que le jeune intérieur avait travaillé sans relâche pendant l’été pour élever son jeu et rendre ce genre de moments possibles. Cette combinaison de talent, de détermination et d’absence totale de peur en ferait, selon lui, un adversaire redoutable pour le reste de la décennie.

Pour Green, il ne fait aucun doute que Wembanyama restera un problème majeur pour tous les intérieurs de la ligue, lui compris. Mais loin de s’en plaindre, il dit accueillir ce défi avec enthousiasme. Car si cette séquence ne comptera jamais dans les statistiques, elle restera comme l’un des premiers grands marqueurs de la rivalité naissante entre un champion confirmé et la future terreur de la NBA.

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