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Par Rédaction | Sport
Alors que l’avenir d’Anthony Davis à Dallas semble plus incertain que jamais, plusieurs scénarios de transfert circulent déjà. Parmi eux, celui d’un retour du pivot à Chicago, sa ville natale, alimente fortement les discussions. Mais toutes les voix ne vont pas dans le même sens, et certaines s’opposent fermement à l’idée de sacrifier l’avenir pour un joueur aussi fragile physiquement. Stacey King, figure bien connue de l’environnement Bulls, a d’ailleurs posé un cadre très clair.
Les spéculations autour de Davis ont pris de l’ampleur depuis le départ de Nico Harrison, l’architecte du trade qui avait envoyé Luka Doncic aux Lakers en échange de l’intérieur vétéran. Avec la fin de cette vision orientée défense, plusieurs observateurs estiment que Dallas pourrait tourner la page AD dès cette saison. Chicago, souvent cité en raison des origines locales du joueur, apparaît logiquement parmi les franchises intéressées, même si le dossier s’annonce complexe.
Dans son podcast, Stacey King a immédiatement refroidi l’idée d’un transfert massif impliquant des choix de draft ou les meilleurs jeunes de Chicago. L’ancien intérieur des Bulls a martelé son refus catégorique : « Je vais te dire un truc, Mark : tu n’obtiens pas un seul choix de draft pour lui. Je suis désolé. Si je peux monter un deal avec des joueurs, d’accord. Mais certains dans cette équipe sont intouchables à mes yeux. » Une précision qui montre à quel point la franchise tient à son noyau jeune.
Un prix jugé bien trop élevé
Les rumeurs mentionnent pourtant un package conséquent autour de Coby White, Nikola Vucevic et deux premiers tours de draft pour ramener Davis dans l’Illinois. Une hypothèse que Mark Schanowski a rappelée, mais qui ne convainc absolument pas King. L’ancien joueur estime qu’à 33 ans, avec un historique de blessures lourd, AD correspond bien davantage à une équipe déjà prête à viser le titre qu’à un collectif encore en construction.
King a même précisé l’identité des joueurs qu’il refuse de voir partir, insistant sur la valeur du projet actuel : « Je ne donne pas Matas. Je ne donne pas Coby. Je ne donne pas Giddey. Ces trois gars sont intouchables à moins d’obtenir une superstar plus jeune. Si tu échanges pour Luka, là oui, toute l’équipe saute. » Un message clair : Chicago doit protéger ses atouts les plus prometteurs, sauf opportunité totalement exceptionnelle.
Du côté des Mavericks, le constat sur l’échec du trade est lourd. Davis n’a pas réussi à tenir son rôle, essentiellement en raison de son indisponibilité chronique. Pendant ce temps, Doncic enchaîne les cartons sous le maillot des Lakers, avec déjà plus de matchs à 30 points que le nombre total de rencontres disputées en saison régulière par AD depuis l’échange. Une statistique qui parle d’elle-même et illustre le déséquilibre monumental du deal.
Pour Chicago, la réflexion est simple : la franchise possède enfin un noyau jeune cohérent, compétitif et plein de potentiel, avec Matas, Coby White et Josh Giddey en tête. Dépenser des assets majeurs pour un joueur aussi imprévisible physiquement relèverait du pari risqué, voire dangereux. Et si le retour d’un enfant du pays peut séduire d’un point de vue symbolique, le sportif, lui, raconte une toute autre histoire.
