Les confidences cash de Gérard Lanvin (75 ans) sur la drogue : « La coke ? Je suis…

Gérard Lanvin
Sens Critique (DR)

Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web

À 75 ans, Gérard Lanvin continue d’aborder son parcours avec une franchise totale, loin des récits enjolivés ou des tabous. L’acteur, dont la carrière s’étend sur plus de cinq décennies, s’est déjà confié sur de nombreux pans de sa vie, y compris sa relation avec la drogue. Un sujet qu’il aborde sans détour, avec la même honnêteté qui a façonné son image depuis ses débuts.

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Figure très respectée du cinéma français, Gérard Lanvin a traversé les époques sans jamais trahir ses principes. Son ascension dans les années 1970 reste pour lui une période déterminante, marquée par un cercle d’artistes en pleine effervescence. Parmi eux, Coluche, qui lui offre ses premières opportunités et l’accueille presque comme un membre de la famille.

Une époque riche en créativité, en camaraderie, mais aussi en excès auxquels le comédien n’a pas souhaité céder. Dans le magazine S de Sophie Davant, Gérard Lanvin racontait ainsi son quotidien aux côtés de l’humoriste, avant que la drogue dure ne devienne trop prégnante :

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« Avec lui, j’ai vécu dix ans d’amitié, dont sept chez lui dans cette grande maison qui était ouverte à tous. J’étais un peu son homme à tout faire…. Il m’avait même chargé de lui trouver cinq brèves de comptoir par jour

« Mais ce qui nous a rapprochés, c’était d’être de la même trempe, de vivre pendant toutes ces années des aventures sans cesse différentes. »

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Cette proximité avec Coluche l’a plongé au cœur d’un univers où la fête était omniprésente, parfois jusqu’à l’excès. Beaucoup des proches du comédien ont sombré dans la drogue dure, ce qui a fini par éloigner Lanvin. Mais lui assure avoir gardé le contrôle, même si certaines expérimentations ont jalonné sa jeunesse.

Dans ce même entretien, l’inoubliable interprète de François dans « Marche à l’ombre » révélait ainsi ce qu’il acceptait — et ce qu’il refusait — de consommer :

« L’héroïne, ce n’est pas mon truc. La coke, je n’en ai pas besoin, je suis super-actif. Quant aux pétards, il m’est arrivé d’en fumer des énormes, mais je n’ai jamais abusé. »

S’il a côtoyé des excès de près, l’acteur estime devoir son équilibre à une forme de distance instinctive vis-à-vis des dérives possibles de la célébrité. Un recul qu’il explique avec lucidité et simplicité. Toujours pour le magazine S, il confiait :

« Je ne suis pas tombé dans ces pièges, peut-être parce que ce métier, je l’ai fait sans pour autant faire partie d’un milieu. Là aussi, j’ai eu de la chance. Je n’avais aucune attirance pour ces aventures possibles qui pouvaient résulter de ma situation privilégiée, je ne voyais aucun intérêt à la célébrité, et surtout pas ces fausses relations qui se créaient. »

Profiter sans perdre pied : telle semble avoir été la ligne de conduite de Gérard Lanvin durant ses années les plus intenses, lui permettant d’échapper aux travers qui ont marqué plusieurs de ses contemporains. Une philosophie de vie qui lui permet aujourd’hui d’avancer sereinement, loin des drames qui ont fauché certains de ses amis.

Toujours debout, fidèle à sa nature de franc-tireur, Gérard Lanvin confirme une fois encore que sa longévité tient autant à son talent qu’à cette capacité rare à ne jamais se laisser entraîner là où il n’a pas envie d’aller.

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