Par Rédaction | Sport
Alors que beaucoup imaginaient un dénouement rapide après sa signature avortée au camp d’entraînement, la situation entourant Seth Curry continue pourtant de susciter des interrogations. Le nom du frère de Stephen Curry revient régulièrement dans les discussions, alimentant l’idée d’un retour imminent à Golden State. Pourtant, rien n’a encore bougé, laissant les fans perplexes.
Depuis le mois d’octobre, la trajectoire de Seth Curry intrigue autant qu’elle étonne. Signé pour participer au camp d’entraînement, puis rapidement coupé (pour contourner le règlement de la NBA), l’arrière vétéran semblait pourtant destiné à revenir dans l’effectif au début de la saison. Golden State voyait en lui une solution fiable pour renforcer un tir extérieur parfois inconstant, grâce à son profil de sniper expérimenté. Mais les contraintes liées à la masse salariale ont progressivement ralenti la démarche.
Pour bien comprendre le scénario, il faut remonter aux choix effectués durant l’été, lorsque l’organisation s’est positionnée sur plusieurs joueurs prioritaires. L’arrivée d’Al Horford via une exception bien précise a immédiatement figé la marge financière de Golden State. Le renouvellement complexe de Jonathan Kuminga a ensuite scellé le tableau, réduisant encore les possibilités contractuelles. C’est dans ce contexte que Danny Leroux a expliqué la situation avec précision dans son analyse : « Les Warriors ont utilisé une exception qui les a placés au deuxième niveau du hard cap, ce qui limitait fortement leurs mouvements. Avec la prolongation de Kuminga, ils n’avaient plus assez de marge pour offrir à Seth Curry un contrat minimum pour l’ensemble de la saison ».
Un calendrier contractuel qui explique la lenteur du dossier
Golden State savait qu’un contrat minimum se proratise jour après jour durant la saison. Plus le temps passe, plus le coût réel baisse, ouvrant la possibilité de signer un joueur sans dépasser les limites imposées. Cette mécanique, déjà observée l’an passé à Dallas, est prise très au sérieux afin d’éviter un scénario catastrophe. Attendre n’est donc pas un choix sportif, mais une nécessité administrative.
L’attentisme de Golden State n’est pas une remise en question de la valeur sportive de Seth Curry. Bien au contraire : sa réputation de tireur d’élite en fait toujours une option très crédible pour renforcer la rotation arrière. Avec une carrière à plus de 43% à longue distance, il demeure l’un des shooteurs les plus fiables de la ligue. C’est précisément pour cette raison que l’organisation souhaite s’assurer de pouvoir l’intégrer au bon moment, sans compromettre l’équilibre de son effectif ni ses obligations salariales.
Lorsque la situation contractuelle sera enfin stabilisée, Golden State disposera d’un renfort précieux pour étirer les défenses adverses. Le profil de Curry correspond parfaitement à ce que recherche une équipe désireuse d’optimiser l’espace autour de ses créateurs. Un ajout de ce type peut rapidement devenir déterminant dans une saison longue et exigeante, surtout lorsque les rotations évoluent au fil des semaines.
En attendant ce dénouement, les supporters doivent s’armer de patience. Les éléments sont désormais clairs : la signature n’est pas une question sportive, mais de timing administratif. Une fois les contraintes suffisamment assouplies, tout porte à croire que Seth Curry retrouvera le chemin de l’effectif. Sa présence pourrait offrir une nouvelle dimension à l’attaque extérieure, un domaine où la régularité reste une priorité pour la franchise.
